Utilisatrice:An insect photographer/brouillon
Apparence
Ebauches
[modifier]J’ai de plus en plus peur de mon père. Il le sent. Il le sait. J’ai tellement besoin de ma mère, mais comment faire pour lui parler ? Et que lui dire ? Que je trouve le comportement de mon père bizarre ? Je me tais. Un soir, à Tarbes, mon univers bascule dans l’horreur. J’ai dix ans et demi. Les enfants se taisent parce qu’on refuse de les croire. Parce qu’on les soupçonne d’affabuler. Parce qu’ils ont honte et qu’ils se sentent coupables. Parce qu’ils ont peur. Parce qu’ils croient qu’ils sont les seuls au monde avec leur terrible secret. De ces humiliations infligées à l’enfance, de ces hautes turbulences, de ces descentes au fond du fond, j’ai toujours resurgi. Sûr, il m’a fallu un sacré goût de vivre, une sacrée envie d’être heureuse, une sacrée volonté d’atteindre le plaisir dans les bras d’un homme, pour me sentir un jour purifiée de tout, longtemps après.
- Il était un piano noir... : mémoires interrompus, Barbara, éd. Fayard, septembre 1998, p. 31 (à vérifier)

Cette rose perpétue la mémoire de l’artiste.
Sur les scènes de tous les théâtres où elle a chanté, les roses, très présentes dans ses paroles, ont accompagné et entouré Barbara.
- Didier Millot, président de l’association Barbara Perlimpinpin qui a demandé au pépiniériste Delbard en 1997 de créer la rose Barbara.
A citer : Les cahiers d'Esther.
Afin de saisir la complexité de l’enfance des filles noires, nous avons besoin de plus de travaux documentant cette réalité dans toute sa diversité.
- Viens du premier tome de ses mémoires Noir d'Os (Plon, 2024).
- « bell hooks, clamer la subjectivité », Maïa Sieurin, Libération, 7 mars 2025 (lire en ligne)
Toute ma vie, les Noirs m’ont dit que j’avais de la chance d’avoir une si bonne nature de cheveux. Je détestais mes cheveux, pourtant. Ils n’étaient pas assez raides pour être raides. Pas assez crépus pour être crépus. C’était une sorte de chevelure intermédiaire qui n’avait aucun attrait.
- Viens du livre Rouge feu.
- « bell hooks, clamer la subjectivité », Maïa Sieurin, Libération, 7 mars 2025 (lire en ligne)
Dans mon journal, j’écris – j’appartiens à cet espace de mots. La voilà, ma maison. Cette grotte intérieure, cette grotte noir d’os depuis laquelle je suis en train de créer un monde où j’aurai ma place.
- Viens du livre Rouge feu.
- « bell hooks, clamer la subjectivité », Maïa Sieurin, Libération, 7 mars 2025 (lire en ligne)
[1] (en portugais...mince alors)
[2] (PDF)
A utiliser, superbe analyse du livre !!!!!! Malheureusement, la vidéo Youtube n'est plus accessible et il faut avoir un compte Educ'Arte pour pouvoir la regarder.
- Nicolas Réquédat et/ou Bruno Champagne de Labriolle, ARTE Book Club, Emile Darves-Blanc, Arte, 2021 (accéder en ligne)
Citations humoristiques/Citations parodiques faussement attribuées
La lecture ne l'avait jamais beaucoup intéressée. Il lui arrivait de lire, bien sûr, comme tout le monde, mais l'amour des livres était un passe-temps qu'elle laissait volontiers aux autres. Il s'agissait d'un hobby et la nature même de sa fonction excluait qu'elle eût des hobbies — qu'il s'agisse du jogging, de la culture des roses, des échecs, de l'escalade en montagne, de la décoration des gâteaux ou des modèles réduits d'avion. Tout hobby implique une préférence; et les préférences devaient être évitées, car elles excluent trop de gens.
- La Reine des lectrices (2007), Alan Bennett (trad. Pierre Ménard), éd. Folio Billingue, 2021 (ISBN 978-2-07-292103-2), p. 15
Sa charge impliquait qu'elle manifeste de l'intérêt envers un certain nombre d'activités, non qu'elle s'y intéresse pour de bon.
- La Reine des lectrices (2007), Alan Bennett (trad. Pierre Ménard), éd. Folio Billingue, 2021 (ISBN 978-2-07-292103-2), p. 15
Mais l'idée qui lui trottait dans la tête, c'était qu'en dépit de son âge et de sa renommée, personne au monde ne connaissait sa voix.
- (en) But what she wanted to say was that, old as she was, renowned as she was, no one knew her voice.
- La Reine des lectrices (2007), Alan Bennett (trad. Pierre Ménard), éd. Folio Billingue, 2021 (ISBN 978-2-07-292103-2), p. 199
On n'écrit pas pour rapporter sa vie, mais pour la découvrir.
- (en) You don't put your life into your books. You find it there.
- La Reine des lectrices (2007), Alan Bennett (trad. Pierre Ménard), éd. Folio Billingue, 2021 (ISBN 978-2-07-292103-2), p. 203-205

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https://www.nypl.org/blog/2015/09/28/louisa-may-alcott-own-words https://www.nationalgeographic.fr/histoire/louisa-may-alcott-au-dela-des-quatre-filles-du-docteur-march https://books.google.fr/books?id=NewQAAAAYAAJ&pg=PA199