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Louisa May Alcott

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Louisa May Alcott vers 1852.

Louisa May Alcott, née le et morte le est une romancière américaine. Son œuvre la plus célèbre est le roman Les Quatre Filles du docteur March (1868).

Citations

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On appelle les femmes reines depuis longtemps, mais le royaume qu'on leur accorde ne vaut pas la peine d'être gouverné.
  • An Old-Fashioned Girl (1870), Louisa May Alcott (trad. Wikiquote), éd. Little, Brown and Company, 1997, p. 226


[On] entendit dans la cuisine une voix harmonieuse qui chantait : Home, sweet home. C'était Phoebé, la pauvre petite enfant trouvée, qui n'avait jamais eu de foyer, jamais connu ni père ni mère ni sœur, qui était toute seule dans le grand monde et qui, sans effroi de l'avenir, sans tristesse du présent, profitait avec reconnaissance des quelques moments de bonheur qui lui étaient accordés et participait, sans la moindre pensée d'envie, aux joies de ceux qui l'avaient recueillie. C'était elle, la pauvre orpheline, qui chantait la douceur du "chez soi". Chacun reprit en cœur le refrain, et les vieux murs du manoir répétèrent longuement aux deux petites filles qui y avaient trouvé un abri et une famille, ces mots : Home, sweet home.
  • Rose et ses sept cousins (1875), Louisa May Alcott (trad. P.J Stahl), éd. Hachette, 1958, p. 200


Je crois que les femmes ont le droit et le devoir de faire quelque chose de leurs vies, comme les hommes, et nous ne nous satisferont pas de cette frivolité que vous nous réservez.
  • Les Vingt ans de Rose (1876), Louisa May Alcott (trad. Wikiquote), éd. Hachette, 1957, p. 14


Il y a cependant quarante ans que j'essaie de corriger mon impatience naturelle, ma chérie, et je suis seulement arrivée à la contrôler. Je me mets en colère presque tous les jours, Jo, mais j'ai appris à ne pas le laisser voir et à souffrir seule de mon défaut.
  • Les Quatre Filles du docteur March (1868), Louisa May Alcott (trad. P.J Stahl), éd. Hachette, 1976, p. 37


Ceux qui aiment le mieux sont souvent les plus aveugles.
  • Les Quatre Filles du docteur March, Louisa May Alcott (trad. P.J Stahl), éd. Hachette, 1976, p. 148


Lorsque le malheur s'abat sur les familles aimantes, les liens d'affection qui unissent ses membres se resserrent plus fort que jamais.
  • Les Quatre Filles du docteur March (1868), Louisa May Alcott (trad. P.J Stahl), éd. Hachette, 1976, p. 163


Vois-tu Jo, il est très beau d'écrire des livres splendides, ou de parcourir le monde, mais il est encore plus beau de se dévouer pour les siens, car l'amour est la seule chose qui soit plus vraie que la gloire, plus enrichissante que la fortune, plus durable que la vie...
  • Les Quatre Filles du docteur March (1868), Louisa May Alcott (trad. P.J Stahl), éd. Hachette, 1976, p. 164


Nous avons tous la clé de nos futurs châteaux en Espagne, dis Jo; reste à savoir si nous saurons ouvrir la porte ou non.
  • Les Quatre Filles du docteur March (1868), Louisa May Alcott (trad. P.J Stahl), éd. Hachette, 1976, p. 48


Citations sur Louisa May Alcott

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Encore aujourd'hui, Les Quatre Filles du docteur March est largement lu, même si ce livre peut sembler à l'heure actuelle nostalgique et désuet et non, comme en 1868, innovant et presque scandaleux. Il nous est impossible de savoir ce que le travail de Louisa May Alcott aurait pu produire si elle avait eu plus de temps à y consacrer et moins de soucis matériels. Son œuvre aurait formé un volume plus éclatant, plus littéraire, dans la Library of America ; mais il est peu probable qu'elle aurait été plus aimé par les générations d'enfants ou plus fait avancé l'éducation progressiste et l'émancipation des femmes.


Dans Les Quatre Filles du Docteur March, il y a quatre héroïnes, toutes différentes et toutes imparfaites. Elles luttent pour devenir bonnes, mais comme la plupart des êtres humains, elles ne réussissent jamais complètement. Par conséquent il est possible d'avoir de sérieux défauts - la vanité, la colère, l'impatience, la timidité, et l'égoïsme, - et pourtant de mériter le bonheur.


Sur ce, pourtant, c'est un roman qu'elle s'acheta avec l'argent de Don Achille : Les Quatre Filles du docteur March. Elle se décida parce qu'elle connaissait déjà ce livre, qui lui avait beaucoup plu. En quatrième année, Mme Oliviero nous avait donné, à nous les meilleures de la classe, des livres à lire. Elle était tombé sur Les Quatre Filles du docteur March avec, comme phrase accompagnatrice, la formule suivante :"C'est un livre pour les grandes, mais pour toi, ça va".
  • L'amie prodigieuse (2011), Elena Ferrante (trad. Elsa Damien avec la collaboration de Christophe Mileschi), éd. Gallimard, 2022, vol. 1, p. 80


Notre idée était qu'en travaillant beaucoup nous écririons des livres, et que ces livres nous rendraient riches. La richesse conservait la forme d'un scintillement de pièces d'or enfermés dans d'innombrables caisses, mais pour y arriver il suffisait de faire des études et d'écrire un livre. « On en écrit un ensemble », s'exclama Lila un jour, me comblant de joie. Ce projet naquit peut-être quand elle découvrit que l'auteure des Quatre Filles du docteur March avait gagné tellement d'argent qu'elle avait donné une partie de ses richesses à sa famille.
  • L'amie prodigieuse (2011), Elena Ferrante (trad. Elsa Damien avec la collaboration de Christophe Mileschi), éd. Gallimard, 2022, vol. 1, p. 84


Liens externes

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