Jupiter (planète)
Apparence
Jupiter est une planète géante gazeuse. Il s'agit de la plus grosse planète du Système solaire, plus volumineuse et massive que toutes les autres planètes réunies, et la cinquième planète par sa distance au Soleil (après Mercure, Vénus, la Terre et Mars). Jupiter est ainsi officiellement nommée, en français comme en anglais, d'après le dieu romain Jupiter, assimilé au dieu grec Zeus.
Représentations dans les arts
[modifier]Littérature
[modifier]Edgar Rice Burroughs, Les Hommes-squelettes de Jupiter (dans John Carter of Mars), 1943
[modifier]Une scène des plus magnifiques se présenta à mes yeux étonnés. Jupiter la magnifique se profilait devant moi dans toute son immensité majestueuse. Cinq de ses planètes étaient clairement visibles dans les cieux. Je pouvais même voir la petite qui se trouve le plus proche d'elle, et qui ne mesure que trente miles de diamètre. Au cours des deux jours qui suivirent, je vis, ou du moins je pensai voir, l'ensemble des cinq autres lunes. Et Jupiter grossit et devint plus imposante. Nous en approchions à la vitesse considérable de vingt-trois miles par seconde, mais nous nous trouvions encore à quelque deux millions de miles de distance.
- (en) A most gorgeous scene presented itself to my astonished eyes. Gorgeous Jupiter loomed before me in all his majestic immensity. Five of his planets were plainly visible in the heavens. I could even see the tiny one closest to him, which is only thirty miles in diameter. During the ensuing two days, I saw, or at least I thought I saw, all of the remaining five moons. And Jupiter grew larger and more imposing. We were approaching him at the very considerable speed of twenty-three miles per second, but were still some two million miles distant.
- Le capitaine John Carter, prisonnier des hommes-squelettes, est emmené vers Jupiter dans leur vaisseau. [lire en ligne]
- John Carter of Mars (1943), Edgar Rice Burroughs (trad. Wikiquote), éd. Project Gutenberg Australia, 2018, chap. 3, The Morgors of Sasoom, Skeleton Men of Jupiter, p. url (lire en ligne)
Arthur C. Clarke, 2001 : l'odyssée de l'espace, 1968
[modifier]- Voir le recueil de citations : 2001 : l'odyssée de l'espace (livre)
Italo Calvino, Palomar, 1983
[modifier]Le faste véritable de cette planète luxueuse, ce sont ses satellites étincelants, maintenant tous les quatre bien en vue le long d'une ligne oblique, comme un sceptre resplendissant de joyaux. Découvertes par Galilée, […] les petites lunes de Jupiter semblent irradier une ultime lueur de la Renaissance néoplatonicienne, comme si elles ignoraient que l'ordre impassible des sphères célestes s'est évanoui, précisément à cause de leur découvreur. Un rêve de classicisme enveloppe Jupiter ; en fixant cette planète dans son télescope, monsieur Palomar s'attend d'un moment à l'autre à une transfiguration olympienne. […] S'il est normal et bon que l'imagination vienne au secours de la faiblesse de la vue, elle doit être instantanée et directe comme le regard qui la met en branle. Quelle était la première similitude qui lui était venue à l'esprit et qu'il avait écartée parce qu'elle lui semblait incongrue? Il avait vu la planète ondoyer, ses satellites alignés comme de petites bulles d'air montant des branchies d'un poisson des abîmes, rond, strié et luminescent...
- Monsieur Palomar, Italo Calvino (trad. Christophe Mileschi), éd. Gallimard, 2019 (ISBN 978-2-07-278726-3), chap. 1.3.2. L’œil et les planètes, p. 61-62
Cinéma
[modifier]2001 : l'odyssée de l'espace, de Stanley Kubrick, 1968
[modifier]- Voir le recueil de citations : 2001 : l'odyssée de l'espace (film)