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Photographie

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Une photographe.

Littérature

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Prose poétique

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Francis Picabia, Samedi soir, 16 septembre, 1922

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Photographies des réceptions royales, obscénités originales, l'hygiène du dernier gâteux ne me donne aucune expérience. Je creuse un fortifiant, voilà l'événement où rebondissent mes articulations, mais il faut se résigner.
  • « Samedi soir, 16 septembre 1922 », Francis Picabia, Littérature Nouvelle Série, nº 6, Novembre 1922, p. 24


Prose

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La photographie n’a de sens que si elle épuise toutes les images possibles.


Roman

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Isabel Allende, Portrait Sépia, 2001

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L'appareil photographique peut révéler les secrets que l'œil nu ou l'esprit ne captent pas, tout disparaît sauf ce qui a été saisi dans le cadre. La photographie est un exercice d'observation et le résultat est toujours un coup du hasard […]. L'appareil photographique est une chose simple, il est à la portée du plus ignare, le but est de créer cette combinaison de vérité et de beauté que l'on appelle art.
  • Portrait sépia, Isabel Allende (trad. Claude de Frayssinet), éd. Librairie générale française, coll. « Le livre de poche », 2003  (ISBN 2-25315483-0), partie II. 1880-1896, p. 135 (lire en ligne)


Comme mon maître Juan Ribero, elle considérait que la photographie et la peinture étaient deux arts fondamentalement différents qui ne se faisaient pas concurrence ; le peintre interprète la réalité et le photographe en rend compte. Tout dans la première est fiction, tandis que la seconde est la somme du réel, plus la sensibilité du photographe.
  • Portrait sépia, Isabel Allende (trad. Claude de Frayssinet), éd. Librairie générale française, coll. « Le livre de poche », 2003  (ISBN 2-25315483-0), partie III. 1896-1910, p. 287 (lire en ligne)


Elle aussi était fascinée par la photographie que personne ne considérait encore comme un art et qui, pour beaucoup, n'était qu'une des nombreuses extravagances de ce siècle frivole. « Moi je suis trop vieille pour apprendre la photographie mais toi tu as des yeux jeunes, Aurora, tu peux voir le monde et obliger les autres à le voir à ta façon. Une bonne photographie raconte une histoire, révèle un lieu, un événement, un état d'âme, elle est plus puissante que des pages et des pages d'écriture », me disait-elle.
  • Portrait sépia, Isabel Allende (trad. Claude de Frayssinet), éd. Librairie générale française, coll. « Le livre de poche », 2003  (ISBN 2-25315483-0), partie III. 1896-1910, p. 287 (lire en ligne)


La mémoire est fiction. Nous sélectionnons ce qui est le plus brillant et le plus sombre, ignorant ce qui nous fait honte, ainsi brodons-nous la vaste tapisserie de notre vie. A travers la photographie et la parole écrite j'essaie désespérément de maîtriser la condition fugace de mon existence, d'attraper les moments avant qu'ils ne s'évanouissent, de dissiper la confusion de mon passé. Chaque instant disparaît dans un souffle et rapidement se transforme en passé; la réalité est éphémère et migrante, simple regret. Avec ces photographies et ces pages je maintiens en vie mes souvenirs, elles servent de point d'appui à une vérité fugitive, mais vérité tout de même.
  • Portrait sépia, Isabel Allende (trad. Claude de Frayssinet), éd. Librairie générale française, coll. « Le livre de poche », 2003  (ISBN 2-25315483-0), partie Épilogue, p. 407 (lire en ligne)


Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, 2011

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Vanité de la photo, l'écran réduit le réel à sa valeur euclidienne. Il tue la substance des choses, en compresse la chair. La réalité s'écrase contre les écrans. Un monde obsédé par l'image se prive de goûter aux mystérieuses émanations de la vie. Aucun objectif photographique ne captera les réminiscences qu'un paysage déploie en nos cœurs.


Je pense que les femmes ont plus de chance de réussir dans la photographie que les hommes. Les femmes sont plus vives et s’adaptent mieux que les hommes. Et je trouve qu’elles ont une intuition qui les aide à comprendre les personnalités plus rapidement que les hommes. Et un bon photographe doit savoir saisir une personne non pas à l’improviste mais quand celle-ci est le plus elle-même.
  • Les vies de Lee Miller, Antony Penrose (trad. Christophe Claro), éd. Arléa/Seuil, 1994  (ISBN 2-86959-203-5), chap. III. Photographe dans le New York de la mode, 1932-1934, p. 58 (lire en ligne)


Voir aussi

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  • Elliott Erwitt, photographe franco-américain de l'agence Magnum, décédé en 2023