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Utilisateur:Malik2Mars/Alice Zeniter

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.

Alice Zeniter

Citations

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Jusque dans nos bras

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  • Jusque dans nos bras, Alice Zeniter, éd. Albin Michel, 2010  (ISBN 978-2-226-19593-7), p.  (lire en ligne)
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Sombre Dimanche

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  • Sombre Dimanche, Alice Zeniter, éd. Albin Michel, 2012  (ISBN 978-2-226-24517-5), p. 
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Juste avant l’Oubli

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  • Juste avant l’Oubli, Alice Zeniter, éd. J’ai lu, 2016  (ISBN 978-2-290-12648-6), p.  (lire en ligne)
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L'Art de perdre

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  • L’Art de perdre, Alice Zeniter, éd. Flammarion, 2017  (ISBN 978-2-0813-9553-4), p. 
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NB : « Dans l’art de perdre il n’est pas dur de passer maître. » Voir Elizabeth Bishop (trad. Alix Cléo Roubaud, Linda Orr et Claude Mouchard, préf. Octavio Paz), Géographie III, (ISBN 2-908024-23-3)

Comme un empire dans un empire

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  • Comme un empire dans un empire, Alice Zeniter, éd. Flammarion, 2020  (ISBN 978-2-0815-1543-7), p. 
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Je suis une fille sans histoire

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  • Je suis une fille sans histoire, Alice Zeniter, éd. L’Arche, 2021  (ISBN 978-2-38198-014-0), p. 
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Toute une moitié du monde

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  • Toute une moitié du monde, Alice Zeniter, éd. Flammarion, 2022  (ISBN 978-2-0802-5933-2), p. 
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Écrire, c'est le plus drôle de tous les jeux

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  • Alice Zeniter : Écrire, c'est le plus drôle de tous les jeux, Alice Zeniter, Richard Gaitet, éd. Arte éditions / Points, 2023  (ISBN 978-2-7578-9724-9), p. 
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Autres citations

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On continue aujourd’hui à lire Aragon, à l’étudier, à le considérer comme un des auteurs français majeurs du XXe siècle et ce n’est pas le cas pour Triolet. L’effacement des autrices (ou des artistes femmes, en général) qui ont eu le malheur d’être aussi des muses et ne se sont finalement passées à la postérité que comme muses est un cas fréquent […]. Mais dans le cas d’Elsa Triolet, il serait erroné de déclarer qu’on lui a imposé le statut de muse ou de « femme de » et qu’elle en est morte avant même de mourir et encore plus après. Contrairement à ce qu’a été mon premier mouvement de pensée, il n’est pas sexiste de penser à Triolet comme à la femme d’Aragon : elle l’a elle-même voulu.
  • « Un rêve et un souci », Alice Zeniter, L’Humanité, 2020 (lire en ligne)


Il ne rime à rien de faire exister Triolet sans Aragon, je ne la libérerai pas en la détachant d’une conjugalité que j’ai pu imaginer délétère. Elle ne veut pas que je l’en détache. Imaginant ce qui viendra après la mort, quand « le Grand Jamais » (comme elle le disait) aura fait taire toutes les querelles politiques et amicales dont elle a tant souffert, Triolet écrit : « Alors, nos livres croisés viendront noir sur blanc, la main dans la main, s’opposer à ce qu’on nous arrache l’un à l’autre. »
  • « Un rêve et un souci », Alice Zeniter, L’Humanité, 2020 (lire en ligne)


Il serait aussi vain, pour faire relire Triolet, de vouloir la séparer du communisme que de la séparer d’Aragon. Elle n’est pas une grande écrivaine malgré ou grâce à ces deux choses, elle l’est avec elles, sans jamais le cacher, puisqu’il s’agit de la matière même dans laquelle sa vie a pris forme et donc de la matière même que son écriture travaille.
  • « Un rêve et un souci », Alice Zeniter, L’Humanité, 2020 (lire en ligne)


Entretiens

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Ce qui m'intéresse dans l’Art de perdre, c'est de montrer que, quand on parle de faire un choix, on imagine que les gens ont toutes les cartes en main. Alors qu'un paysan analphabète, même enrichi, même devenu notable, n'a pas une lecture du monde telle qu'on peut l'avoir aujourd'hui. C'est facile de me dire, si j'avais été à la place de mon grand-père, je n'aurais certainement pas fait ce choix-là. Oui, moi, avec mon éducation, et avec les outils politiques que j'ai.
  • « Entretien avec Alice Zeniter : « Enfant, j’ignorais pourquoi on n’allait pas en Algérie » », Claire Devarrieux, Libération, 1er septembre 2017 (lire en ligne)


L’écriture déforme les choses, pas dans le sens négatif, mais le simple fait d’écrire distord la réalité, et l’emmène ailleurs, et moi j’aime pouvoir me laisser porter par ça, par cette force qu’a l’écriture de créer des choses qu’on n’avait pas forcément pensées avant de commencer à écrire, et qui émergent dans ce travail-là. […] J’ai besoin que l’écriture puisse lâcher les chevaux, et m’amener là où je vais décider qu’il fait froid parce que tout à coup il y a cette envie d’écrire sur ces sensations-là, sur un homme qui marche seul dans une ville aux volets fermés, dans le froid. Cette liberté que laisse la fiction est très précieuse pour moi.
  • « Entretien avec Alice Zeniter : « Enfant, j’ignorais pourquoi on n’allait pas en Algérie » », Claire Devarrieux, Libération, 1er septembre 2017 (lire en ligne)


La majorité des œuvres littéraires que j’admire ont une portée politique parce qu’elles mettent en présence des individus ou des communautés qui partagent un même espace-temps sans partager du tout le même système de valeurs. À partir de là, elles sont une exploration de ce qu’est la difficulté de s’organiser en société commune, à l’échelle d’une rue, d’une ville ou d’un pays, alors que les sous-mondes sociaux s’ignorent, se méprisent ou se craignent.


toute personne qui paraît penser qu’il existe une antichambre (artistique, familiale, professionnelle…) à la porte de laquelle on peut laisser la politique (en la priant de « ne pas déranger ») est, à mes yeux, une personne à qui la situation politique bénéficie et qui demande à ceux à qui elle ne bénéficie pas de bien vouloir crier moins fort.
  • « Des incarnations, des percepts et du temps », Alice Zeniter (propos recueillis par Alexandre Gefen), Esprit, 2021 (lire en ligne)


Il est des textes qui sont écrits pour déstabiliser, décevoir des attentes, donner le vertige et, logiquement, ils tiendront à l’écart les lecteurs et les lectrices qui cherchent des sensations plus familières. Il en est d’autres, dits exigeants eux aussi, qui sont pensés comme des jeux, des boîtes à surprises – sans pour autant garantir à leurs auteurs que les lecteurs s’amuseront avec eux. Mais qui peut se targuer d’avoir cette garantie, de toute manière ?
  • « Des incarnations, des percepts et du temps », Alice Zeniter (propos recueillis par Alexandre Gefen), Esprit, 2021 (lire en ligne)


Le choix d’un mot plutôt qu’un autre, dans certaines situations, est révélateur d’un discours politique plus vaste, de droite ou de gauche. Reste alors la question du degré de conscience dans l’emploi du mot : est-ce qu’il est utilisé comme une affirmation de son camp politique ? Est-ce qu’il s’est sédimenté à la place de tous les autres par habitude, par atavisme familial ou professionnel, ou à force de matraquage médiatique ? Est-ce que, devant une interrogation ou une explication, il peut céder la place à un autre mot ?
  • « Des incarnations, des percepts et du temps », Alice Zeniter (propos recueillis par Alexandre Gefen), Esprit, 2021 (lire en ligne)


Voir aussi

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