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Utilisateur:Guyot.b/Omar Khayyam

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  1. Omar Khayyam, Poète et philosophe
  2. Omar Khayyam


Chagrin et désespoir (VIII) « En ce monde, contente-toi d'avoir peu d'amis. Ne cherche pas à rendre durable la sympathie que tu peux éprouver pour quelqu'un. Avant de prendre la main d'un homme, demande-toi si elle ne te frappera pas, un jour. » (CXX) « Tu peux sonder la nuit qui nous entoure. Tu peux foncer sur cette nuit... Tu n'en sortiras pas. Adam et Ève, qu'il a dû être atroce, votre premier baiser, puisque vous nous avez créés désespérés ! » Lucidité et scepticisme (CXLI) « Contente-toi de savoir que tout est mystère : la création du monde et la tienne, la destinée du monde et la tienne. Souris à ces mystères comme à un danger que tu mépriserais. » « Ne crois pas que tu sauras quelque chose quand tu auras franchi la porte de la Mort. Paix à l'homme dans le noir silence de l'Au-Delà ! » Sagesse et épicurisme (XXV) « Au printemps, je vais quelques fois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri. Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin, je ne pense guère à mon salut. Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien. » (CLXX) « Luths, parfums et coupes, lèvres, chevelures et longs yeux, jouets que le Temps détruit, jouets ! Austérité, solitude et labeur, méditation, prière et renoncement, cendres que le Temps écrase, cendres ! » C'est sur cette 170e pièce, comme en conclusion de ce qui précède, que se termine le recueil. Distance par rapport à l'islam orthodoxe (CVII) « Autrefois, quand je fréquentais les mosquées, je n'y prononçais aucune prière, mais j'en revenais riche d'espoir. Je vais toujours m'asseoir dans les mosquées, où l'ombre est propice au sommeil. » (CLIX) « “ Allah est grand !”. Ce cri du moueddin ressemble à une immense plainte. Cinq fois par jour, est-ce la Terre qui gémit vers son créateur indifférent ? » (CLIII) « Puisque notre sort, ici-bas, est de souffrir puis de mourir, ne devons-nous pas souhaiter de rendre le plus tôt possible à la terre notre corps misérable ? Et notre âme, qu'Allah attend pour la juger selon ses mérites, dites-vous ? Je vous répondrai là-dessus quand j'aurai été renseigné par quelqu'un revenant de chez les morts. »

« Hier est passé, n’y pensons plus Demain n’est pas là, n’y pensons plus Pensons aux doux moments de la vie Ce qui n’est plus, n’y pensons plus » « Ce vase était le pauvre amant d’une bien-aimée Il fut piégé par les cheveux d’une bien-aimée L’anse que tu vois, au cou de ce vase Fut le bras autour du cou d’une bien-aimée!  » « Elle passe bien vite cette caravane de notre vie Ne perds rien des doux moments de notre vie Ne pense pas au lendemain de cette nuit Prends du vin, il faut saisir les doux moments de notre vie » — Dictionnaire des poètes renommés persans: À partir de l'apparition du persan dari jusqu'à nos jours, Téhéran, Aryan-Tarjoman, 2007.

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