Tunis
Tunis est la capitale de la Tunisie et le chef-lieu du gouvernorat de Tunis. Cette ville est située au nord-est du pays, au fond du golfe de Tunis, et est bordée par le lac de Tunis à l'ouest et la mer Méditerranée à l'est. Ses habitants sont appelés les Tunisois.
Connue pour son riche patrimoine historique et culturel, Tunis est aussi une ville importante dans l'histoire régionale, un centre politique et économique majeur, ainsi qu'un carrefour pour les échanges méditerranéens. Tunis est réputée pour sa médina, ses souks animés, et ses monuments emblématiques tels que la mosquée Zitouna et le musée du Bardo.
Claude-Bernard Petitot, Manuscrits Arabes relatifs au règne de Saint-Louis, 1824
[modifier]Français, ignores-tu que Tunis est la sœur du Caire ? Songe au sort qui l’attend ; tu trouveras devant cette ville le tombeau au lieu de la maison de Lokman ; et les deux terribles anges Munkir et Nakir remplaceront l’eunuque Sahil,
Ce roi de France avoit l’esprit fin et artificieux.- Manuscrits Arabes relatifs au règne de Saint-Louis, Ahmad al-Maqrîzî (trad. texte établi par Claude-Bernard Petitot), éd. Kessinger Publishing, 1824, La joie pour la connoissance des règnes des rois, p. 37 (lire en ligne)
Louis-Amable Crapelet, Voyage à Tunis, 1865
[modifier]- Manuscrits Arabes relatifs au règne de Saint-Louis, Louis-Amable Crapelet, éd. Librairie Hachette et Cie, 1865, vol. Le Tour du monde, chap. Première Livraison, p. 16 (lire en ligne)
Guy de Maupassant, La Vie errante , 1890
[modifier]- La Vie errante, Guy de Maupassant, éd. P. Ollendorff, 1890, Tunis, p. 160 (texte intégral sur Wikisource)
Lucie Delarue-Mardrus, El Arab, l’Orient que j’ai connu, Épilogue, 1944
[modifier]En 1904, pénétrer dans les souks, étroites rues couvertes, ombre fraîche étoilée de ronds de soleil, c’était faire tout éveillé ce rêve : se trouver transplanté sans transition dans un monde embaumé de jasmin et de rose. Même en dehors du souk des parfums, ces essences imprégnaient la succession de boutiques de toutes couleurs, disons plutôt d’échoppes, où chaque marchand était assis en tailleur à même son étalage, les plus âgés, à force de macérer, immobiles, dans ce clair-obscur odorant, devenus de cire sous leur turban blanc, moins blanc que leur barbe blanche.
La foule serrée qui circule comme elle peut dans les deux sens, animée et gutturale, est, de même que les marchands, vêtue de ces robes masculines aux nuances tendres qui sont la marque particulière de la Tunisie. Du rose au jaune pâle et du jaune pâle au vert amande, sans parler d’autres douceurs, ce sont les coloris mêmes de la pâte de verre. Ces beaux personnages ont les yeux fardés au Kohl et portent à l’oreille une fleur très longue de tige, œillet, jasmin ou rose, qui n’a d’autre destination que d’encenser leurs narines pendant qu’ils vaquent indolemment à leurs affaires.- El Arab, l’Orient que j’ai connu, Lucie Delarue-Mardrus, éd. Lugdunum, 1944, Tunis, p. 16 (lire en ligne)