Peinture
Un artiste peintre (ou peintre) est une personne pratiquant la peinture, comme discipline des Beaux-Arts ou des arts plastiques, comme activité de loisir (peintre amateur) ou bien comme métier (peintre professionnel).
Citations
[modifier]- Nélida (1866), Marie d'Agoult, éd. Calmann-Lévy, 2010 (ISBN 978-2-7021-4127-4), partie Deuxième partie, chap. IX, p. 117
Michel Berthaud
[modifier]- Les propos qui sont rapportés ici sont ceux de Jean Paulhan.
- Les chevauchées fantastiques de Jean-Gaston Mantel, Michel Berthaud, éd. La croisée des chemins, 1997, p. 5
Charles Blanc
[modifier]- Grammaire des arts du dessin (1867), Charles Blanc, éd. Librairie Renouard, 1889, partie Principes, chap. V. Du dessin et de la couleur, p. 22 (texte intégral sur Wikisource)
Un jour, pour exprimer la terre qui m'a nourri, je serai peintre ; inévitablement je rencontrerai la peinture occidentale. je saurai entrer dans l'intimité d'un Gauguin et d'un Monet, d'un Rembrandt et d'un Vermeer, d'un Giorgione et d'un Tintoret, tous ces grands maîtres qui ont exalté la forme par la couleur. Je comprendrai — avec la curieuse impression d'avoir depuis toujours compris — que là où l'extrême Orient, par réductions successives, cherche à atteindre l'essence insipide où l'intime de soi rejoint l'intime de l'univers, l'extrême Occident, par surabondance physique, exalte la matière, glorifie le visible et, ce faisant, glorifie son propre rêve le plus secret et le plus fou.
Je suis allé en Hollande. J’ai vu Rembrandt à Amsterdam et Vermeer à la Haye. Je reconnus en eux deux sommets de la peinture occidentale : la flamme passionnelle de l’un et la musique silencieuse de l’autre.
Pour une fois, le peintre d'Arrezzo abandonna son impassibilité lorsqu'il peignit sa mère. Je demeurai longuement en tête à tête avec la Vierge de l'enfantement, dans la chapelle du cimetière de Monterchi, havre de fraîcheur au cœur de l'été bourdonnant de lumière et de senteur. Une femme simple, humaine — si humaine qu'elle avait fini par engendre un Dieu ? — , debout dans sa douloureuse dignité. Sa main posée sur le ventre, à l'endroit où la robe est entrouverte, esquisse un geste de don et en même temps de protection. Mais elle n'avait pas le choix. Déjà les anges ont ouvert la tenture. Il faut qu'elle donne, comme toute mère, et sa robe bleue tombante n'aura plus pour limites que la voûte céleste… Profitant d'un moment où le gardien était absent, je m'approchai de la fresque, caressai la main et la robe. je savais qu'un jour — ma mère n'avait pas eu de tombe —, je peindrais ma fresque à moi. C'est ainsi que je rejoindrais tout.
1° Être espagnol 2° S'appeler Gala Salvador Dali. Ces deux choses me sont arrivées à moi.
[...] Picasso, certes, est bien espagnol [...], et il s'appelle seulement Pablo, comme Pablo Casals, comme les papes, c'est-à-dire qu'il s'appelle comme tout le monde.- Les moustaches radar (1964), Salvador Dali, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2008 (ISBN 9782070317004), p. 56
- À propos de deux tableaux de Chardin.
- « Ruines et Paysages - Salon de 1767 » (1767), dans Salons, Denis Diderot, éd. Hermann, 1995, t. III, p. 174
- « Sur la peinture moderne », dans Œuvres plus que complètes, Félix Fénéon, éd. Droz, 1970, t. 1, p. 336
- Les propos qui sont rapportés ici sont ceux d'Eugène Delacroix.
- Peinture et réalité (1958), Étienne Gilson, éd. Vrin, 1998, p. 146
Arsène Houssaye
[modifier]- Les propos qui sont rapportés ici sont ceux de Jacques-Louis David.
- Histoire de l'art français au dix-huitième siècle (1860), Arsène Houssaye, éd. Plon, 1860, p. 371
- Les propos qui sont rapportés ici sont ceux de Jacques-Louis David.
- Histoire de l'art français au dix-huitième siècle (1860), Arsène Houssaye, éd. Plon, 1860, p. 372
- Pensées (~1780-1824), Joseph Joubert, éd. Librairie Vve Le Normant, 1850, t. 2, p. 3 (texte intégral sur Wikisource)
- Journal (1957), Paul Klee, éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 1959 (ISBN 978-2-246-27913-6), Journal III, p. 309
- Maîtres et serviteurs, Pierre Michon, éd. Verdier, 1990 (ISBN 2-86432-110-6), p. quatrième de couverture
- « Bastien-Lepage », La France, 21 mars 1885. Combats esthétiques est le titre sous lequel ont été recueillis, en 1993, en deux gros volumes, les articles consacrés par l’écrivain Octave Mirbeau à la peinture et à la sculpture au cours de sa longue carrière de journaliste.
- Combats esthétiques, Octave Mirbeau, éd. Séguier, 1993, p. I, 143
Un peintre est précisément ceci : un être qui prie avec son pinceau. Ce que le critique ne pourra jamais faire, ni même comprendre. Depuis, j'ai cherché à retrouver l'instant de paradis goûté dans cet atelier froid et bruyant. J'ai passé le reste de ma vie à le pourchasser, réussissant presque parfois à l'attraper, mais échouant le plus souvent.
- Le Portrait, Iain Pears (trad. Georges-Michel Sarotte), éd. Belfond, 2006 (ISBN 2-7144-4165-3), p. 135
- Histoire de la littérature anglaise, Hippolyte Taine, éd. Hachette, 1864, t. 4, p. 123
- (en) There was one picture in particular which bothered him. It had begun with a leaf caught in the wind, and it became a tree; and the tree grew, sending out innumerable branches, and thrusting out the most fantastic roots.
- Faerie (1945), J.R.R. Tolkien (trad. Francis Ledoux), éd. Christian Bourgois / Pocket, 1974, Feuille, de Niggle, p. 106