Émile Zola
Émile Zola, écrivain français (Paris, 2 avril 1840 — Paris, 29 septembre 1902), est considéré comme le chef de file du naturalisme. Il est l'auteur du cycle romanesque Les Rougon-Macquart, qui suit l'histoire d'une famille en France sur plusieurs générations. Très engagé dans la vie politique de son époque, il a notamment joué un grand rôle dans la révision du procès d'Alfred Dreyfus, militaire victime de l'antisémitisme.
Mes haines, 1866
[modifier]La haine soulage, la haine fait justice, la haine grandit. [...]
Si je vaux quelque chose aujourd'hui, c'est que je suis seul et que je hais.
- Mes haines (1866), Émile Zola, éd. Charpentier, 1879, p. 1-2
- Mes haines (1866), Émile Zola, éd. Charpentier, 1879, p. 5
- Citation choisie pour le 20 janvier 2009.
- Mes haines (1866), Émile Zola, éd. Charpentier, 1879, p. 7
- Mes haines (1866), Émile Zola, éd. Charpentier, 1879, chap. « Germinie Lacerteux, par MM. Ed. et J. de Goncourt », p. 67-68
- Mes haines (1866), Émile Zola, éd. Charpentier, 1879, chap. « Les Chansons des rues et des bois », p. 98
- Citation choisie pour le 18 décembre 2008.
- Mes haines (1866), Émile Zola, éd. Charpentier, 1879, chap. « M.H. Taine, artiste », p. 229
- Citation choisie pour le 31 octobre 2011.
La Mort d'Olivier Bécaille, 1884
[modifier]- « La Mort d'Olivier Bécaille », dans Œuvres complètes, Émile Zola, éd. François Bernouard, 1927, vol. 46 (« Contes et nouvelles. I »), p. 172 (texte intégral sur Wikisource)
Discours, 1893
[modifier]- « Discours à l'Assemblée générale des étudiants de Paris » (18 mai 1893), dans Œuvres complètes, Émile Zola, éd. François Bernouard, 1927, vol. 50 (« Mélanges. Préfaces et discours »), p. 288
Paris, 1898
[modifier]- Paris, Émile Zola, éd. Charpentier, 1898, chap. V, p. 608
J'accuse… !, 1898
[modifier]J'accuse… ! est un article publié en janvier 1898, dans le quotidien L'Aurore.
Puisqu’ils ont osé, j’oserai aussi, moi. La vérité, je la dirai, car j’ai promis de la dire, si la justice, régulièrement saisie, ne la faisait pas, pleine et entière. Mon devoir est de parler, je ne veux pas être complice. Mes nuits seraient hantées par le spectre de l’innocent qui expie là-bas, dans la plus affreuse des tortures, un crime qu’il n’a pas commis.
- « J'accuse… ! », Émile Zola, L'Aurore, nº 87, le 13 janvier 1898, p. 1 (texte intégral sur Wikisource)
- « J'accuse… ! », Émile Zola, L'Aurore, nº 87, le 13 janvier 1898, p. 1 (texte intégral sur Wikisource)
- « J'accuse… ! », Émile Zola, L'Aurore, nº 87, le 13 janvier 1898, p. 2 (texte intégral sur Wikisource)
- « J'accuse… ! », Émile Zola, L'Aurore, nº 87, le 13 janvier 1898, p. 2 (texte intégral sur Wikisource)
- « J'accuse… ! », Émile Zola, L'Aurore, nº 87, le 13 janvier 1898, p. 2 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 8 octobre 2008.
- « J'accuse… ! », Émile Zola, L'Aurore, nº 87, le 13 janvier 1898, p. 2 (texte intégral sur Wikisource)
Je n’ai qu’une passion, celle de la lumière, au nom de l’humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Ma protestation enflammée n’est que le cri de mon âme. Qu’on ose donc me traduire en cour d’assises et que l’enquête ait lieu au grand jour ! J’attends.
- « J'accuse… ! », Émile Zola, L'Aurore, nº 87, le 13 janvier 1898, p. 2 (texte intégral sur Wikisource)
L'Affaire Dreyfus : la vérité en marche, 1901
[modifier]- L'Affaire Dreyfus : la vérité en marche, Émile Zola, éd. Imprimerie nationale, 1992 (ISBN 2110812346), p. 41
Citation choisie pour le 22 mai 2010.
- « J'accuse... ! », Émile Zola, L'Aurore, 13 janvier 1898, p. 43 (texte intégral sur Wikisource)
La saga : Les Rougon-Macquart, 1871-1893
[modifier]La saga Les Rougon-Macquart se compose de 20 tomes. Émile Zola a proposé un ordre de lecture de la saga différent de l'ordre d'écriture.
La Fortune des Rougon, 1871
[modifier]La Fortune des Rougon, 1er tome de la saga, a été édité en 1871.
- La Fortune des Rougon, Émile Zola, éd. G. Charpentier, 1879, Préface, p. 1 (texte intégral sur Wikisource)
- La Fortune des Rougon, Émile Zola, éd. Charpentier, 1879, chap. V, p. 204
La Curée, 1872
[modifier]La Curée, tome 2 de la saga, a été édité en 1872.
- La Curée, Émile Zola, éd. Charpentier, 1872, chap. II, p. 80
- La Curée, Émile Zola, éd. Fasquelle, 1872, chap. VI, p. 393
L'Assommoir, 1878
[modifier]L'Assommoir, tome 7 de la saga, a été édité en 1878.
- L'Assommoir (1876), Émile Zola, éd. Charpentier, 1879, chap. II, p. 49 (texte intégral sur Wikisource)
- L'Assommoir (1876), Émile Zola, éd. Charpentier, 1879, chap. III, p. 109 (texte intégral sur Wikisource)
- L'Assommoir (1876), Émile Zola, éd. Charpentier, 1879, chap. XII, p. 509 (texte intégral sur Wikisource)
Nana, 1880
[modifier]Nana, tome 9 de la saga, a été édité en 1880.
- Nana, Émile Zola, éd. Charpentier, 1881, chap. 12, p. 444 (texte intégral sur Wikisource)
Pot-Bouille, 1882
[modifier]Pot-Bouille, tome 10 de la saga, a été édité en 1882.
- Pot-Bouille, Émile Zola, éd. Charpentier, 1883, chap. 15, p. 405 (texte intégral sur Wikisource)
La Joie de vivre, 1884
[modifier]La Joie de vivre, tome 12 de la saga, a été édité en 1884.
- La Joie de vivre, Émile Zola, éd. Charpentier, 1884, chap. 9, p. 357 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 6 avril 2017.
Germinal, 1885
[modifier]Germinal, tome 13 de la saga, a été publié en 1885.
- Voir le recueil de citations : Germinal (roman)
Le Rêve, 1888
[modifier]Le Rêve, tome 16 de la saga, a été édité en 1888.
- Le Rêve, Émile Zola, éd. Charpentier, 1888, chap. XIV, p. 310 (texte intégral sur Wikisource)
La Bête Humaine,1890
[modifier]La Bête Humaine, tome 17 de la saga, a été édité en 1890.
- La Bête Humaine (1890), Emile Zola, éd. Charpentier, 1893, chap. 2, p. 45 (texte intégral sur Wikisource)
L'Argent, 1891
[modifier]L'Argent, tome 18 de la saga, a été édité en 1891.
- L'argent (1891), Emile Zola, éd. F. Bernouard, 1928, partie I, p. 20 (texte intégral sur Wikisource)
- L'Argent, Émile Zola, éd. Charpentier, 1891, partie II, p. 47 (texte intégral sur Wikisource)
- L'Argent, Émile Zola, éd. Charpentier, 1891, partie II, p. 52 (texte intégral sur Wikisource)
- L'Argent, Émile Zola, éd. Charpentier, 1891, partie II, p. 59 (texte intégral sur Wikisource)
- L'Argent, Émile Zola, éd. Flammarion, 1891, partie VII, p. 276 (texte intégral sur Wikisource)
- L'Argent, Émile Zola, éd. Charpentier, 1891, partie VII, p. 245-246 (texte intégral sur Wikisource)
Le Docteur Pascal, 1893
[modifier]Le Docteur Pascal, tome 20 de la saga, a été édité en 1893.
- Le Docteur Pascal, Émile Zola, éd. Charpentier et Fasquelle, 1893, chap. 8, p. 217 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 24 janvier 2010.
Interviews
[modifier]Je suis en train de travailler à un roman, L'Argent, qui traitera des questions concernant le capital, le travail, etc., qui sont agitées en ce moment par les classes mécontentes. Je prendrai comme position que la spéculation est une bonne chose, sans laquelle les grandes industries du monde s'éteindraient, tout comme la population s'éteindrait sans la passion sexuelle.
Aujourd'hui les grognements et grommellements émanant des centres socialistes sont le prélude à une éruption qui modifiera plus ou moins les conditions sociales existantes. Mais le monde a-t-il été rendu meilleur par notre grande Révolution ?
Les hommes sont-ils en quoi que ce soit en réalité plus égaux qu'ils ne l'étaient il y a cent ans ? Pouvez-vous donner à un homme la garantie que sa femme ne le trompera jamais ? Pouvez-vous rendre tous les hommes également heureux ou également avisés ? Non ! Alors arrêtez de parler de l'égalité !
La liberté, oui ; la fraternité, oui ; mais l'égalité, jamais !
- La grande parade – Essai sur la survie de l’utopie socialiste, Jean-François Revel, éd. Plon, 2000, p. 255
Citations sur Émile Zola
[modifier]Un jour Émile Zola, dont l’esprit graisseux n’est huilé que pour glisser sur les surfaces, s’avisa de peindre Huysmans.
Le fantômatique « Souvarine » de Germinal est le portrait physique, ressemblant à faire peur, de ce virtuose de fascination. Mais ce n’est qu’un portrait physique, le seul dont Émile Zola soit capable.
- Sur la tombe de Huysmans, Léon Bloy, éd. Paris, coll. « Collection des Curiosités littéraires », 1913, Après la Conversion : L'Incarnation de l'Adverbe, p. 60