Vladimir Jankélévitch
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Vladimir Jankélévitch est un philosophe et musicologue français né à Bourges le 31 août 1903 et mort à Paris le 6 juin 1985.
Citations
[modifier]Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien (réédition augmentée de 1980)
[modifier]La liberté c'est de rester fidèle à la prise de conscience elle-même, laquelle n'est pas un exposant, ni un cryptogramme, mais un dynamisme et une mobilité.
- Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien, tome 3 la volonté de vouloir, Vladimir Jankélévitch, éd. Seuil, 1980, p. 24
Quel corps ? (ouvrage collectif)
[modifier]Le nazisme se distingue par une inclinaison pédérastique très prononcée qui a toujours été en honneur chez les Allemands et que les traditions militaires ont exaltée ; l'austérité spartiate, la nudité grecque, la gymnosophie furent, au XIXe siècle, les formes classiques du délire allemand. L'athlète hitlérien du XXe siècle est habillé, armé, sanglé, botté, casqué, décoré, mais l'inclinaison homosexuelle est plus forte que jamais. Tout l'indique : l'étalage de la force brutale et l'idolâtrie du muscle, des pectoraux de gladiateur sous les baudriers éblouissants, la folie des uniformes qui fascinèrent jadis la France vaincue comme la fascinèrent les beaux barbares blonds : la France à genoux, séduite, subjuguée, se livre misérablement à son grand dolichocéphale pour être délicieusement violée par lui : car la défaite a eu pour cause le consentement voluptueux à la défaite et l'abandonnement maladif à la race des seigneurs.
- « Une monstrueuse apothéose », Vladimir Jankélévitch (1976), dans Quel corps ?, collectif, éd. Passion, 1986 (ISBN 2-906229-01-6), p. 42
Citations au sujet de Vladimir Jankélévitch
[modifier]Lucien Jerphagnon
[modifier]L'émerveillement nous était rendu par cette pensée si nouvelle et si ancienne, par cette façon de voir - mieux : d'entrevoir - attentive comme aucune à l'incessant surgissement du monde et à l'unicité du sujet qui le perçoit et n'en revient pas de le percevoir, car il y a de quoi.
- Au sujet de la pensée de Jankélévitch.
- « Jerphagnon, de gaieté de savoir », Lucien Jerphagnon, propos recueillis par Marc Semo, Libération, 13 juin 2008. (lire en ligne)