Utilisateur:13Malik88/Citations
Avril fit naître au buisson,
Ce matin les premières roses
Dont il façonna ce poisson,
Porteur de mille aimables choses
…Ne soyez pas choqués de la couleur de mon teint ; c’est la livrée un peu foncée de ce soleil brûlant près duquel j’ai pris naissance.
- Shakespeare. Le Marchand de Venise, acte II, scène I.
Ce matin, le soleil est sorti de sa tanière
Et il éclaire les collines de sa forte lumière
Les bruits des troupeaux qui remplissent la plaine
Sont semblables aux éléments qui se déchaînent
Sa tribu se déplace en fonction des saisons
Suivant la migration de l’ours et du bison
Les faucons déambulent dans la parade
Petit cheval est indien et son peuple est nomade
Voilà 16 ans qu'il est né dans les prairies
Au nord de l'Amérique où ses ancêtres ont péri
Un regroupement d'hommes de femmes et d'enfants
D'animaux éparpillés qui vivent au rythme des vents
Petit cheval, lui, est différent des autres
Moralement développé plus que les autres
Aucun bijou et aucune peinture de guerre
Ne séduisent son ego et ses pulsions meurtrières
Un amoureux des moments de silence
Qui s'éclipse parfois sans qu'on en prenne conscience
Fils d'ancêtres porteurs de la plume
Aux conseils utiles et aux secrets de la lune
Ils lui disaient que ce monde était le sien
Et que bientôt il trouverait son chemin
Qu'il fallait se méfier de l'homme blanc et son alcool
Qui le dépouillerait de ses terres et le priverait de son sol
Un soir d'hiver, petit cheval parti méditer
Au sommet des collines enneigés
Là où les aigles royaux viennent au monde
Où les anciens érudits venaient se couper du monde
Mais subitement, une vision lui apparut
Son village massacré par des soldats inconnus
Il dévala la montagne à toute allure
Refusant ce futur, il empoigna sa monture
De la fumée qui jaillit de son camp
Il se rassure en espérant le feu de camp
Rembobinant la scène qu'il avait eue
Avisé à confirmer la vision de visu
En arrivant c'est l'horreur qui le saisit
La vision d'un tas de corps sans vie
Aucun tipi, aucune âme n'a survécu
Aucun arbre aucune fleur tout est abattu
Son frère et son père ont la tête criblée de balle
Sa sœur et sa mère scalpées aux parties génitales
Des nourrissons cloués sur des arbustes
Des mères porteuses éventrées de leurs fœtus
C'était le prix pour un peuple paisible
Propriétaire de terre, résidents devenus cibles
Comment comprendre le geste des colons
Si ce n’est la cruauté de leur imagination
[…]
Bientôt il aperçoit la poussière de leurs chevaux
Il lance un cri de guerre et accélère le galop
Deux hommes se retournent brusquement comme pour l'abattre
Mais une flèche venue d'ailleurs leur transperce la rate
Le premier obstacle fût franchi
Et au cour du combat il repense à sa famille
Il frappe l'ennemi de son bras machinal
Une flèche puis une autre vise l'épine dorsal
Trop nombreux pour le nombre de ses armes
Il réserve l'ultime pour le capitaine d'arme
Un tomahawk dissimulé sous sa celle
Qu'il enfonce dans les crânes sans pitié des criminels
Désormais désarmé, à mains nues
Avec la force du fauve, à combattre il continu
Encerclé puis lynché par le blanc
Sa peau est écarlate mais cette fois CI par le sang
Une pluie de balles lui défonce le torse
Ainsi s'achève l'histoire de Little Horse
- Enfant du destin, Médine, Médine, album Jihad: le plus grand combat est contre soi-même (2005 chez Din Records).
…« Penez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie. »
- Exergue de My Philosophical Development, Bertrand Russell[1], Visible aussi sur Anne-Francoise Schmid, INSA de Lyon et archives Poincaré (Université de Nancy-2, UMR CNRS 7117)
- Élements d’histoire des mathématiques, 1984, Nicolas Bourbaki, éd. Springer, 2007, p. 21, lire en ligne
…Timeo hominem unius libri - je crains l’homme d’un seul livre - est une Pensée de saint Thomas d’Aquin. C’est à dire celui qui a lu et relu est qui le connait, est un homme à redouter, un homme qui sait. D’autres interprétations sont aussi connues. Ainsi, on peut lire cette traduction : homme qui a choisi un livre, qui s’en tient à ce seul opinion, celui de l’auteur, et donc un seul et unique point de vue, en devient « trop exclusif»[Notes 1]
On choisit pas ses parents, t'es pas trop mal tombé,
Pense à ceux qui vivent au foyer, avant de grimacer devant ta purée.
Des années, des années ont passé
Je le sais car je les ai comptées
Çà t'amuses tu trouves çà charmant
Moi ca m'use, je brûle en dedans
Au détour d'une ruelle sans nom
Te voilà, une chance sur un million
[…]
Si seulement tu n'attendais que moi
Si Seulement je ne t'aimais plus
Si seulement - si seulement - si seulement quoi !
Les « si seulement » je n'en peux plus
- Encore une fois, Gérald de Palmas, Gérald de Palmas, album Un homme sans racine (2004 chez Polydor).
Nike
Gap
Diesel
Chanel
Cacharel
Vancleef & Arpels
Hermès
Converse
Yamamoto
Petit Bateau
Dim
Prada
Armani
Helena Rubinstein
Calvin Klein
Gucci
Fendi
Ferrari
Boucheron
Chevignon
Louis Vuitton
Comme des Garçons
(…)
Lacoste
Hugo Boss
Castelbajac
Levi's
Estée Lauder
Céline
Ray Ban
Jean-Louis David
Piaget
Lancôme
Courrèges
Zadig & Voltaire
Zaza de Marseille !
Putain ça penche
On voit le vide à travers les planches
Putain ça penche
On voit le vide à travers les planches
(…)
Mercedès
Colette
Issey Miyake
Azzedine Alaïa
Zaza de Marseille
- Putain Ça penche, Alain Souchon, Alain Souchon, album La vie Théodore (11/09/2006 chez EMI).
270 Jours dans le repos de la matrice,
Une destinée insufflée dans l’éternelle institutrice.
Voyager vers la vie dans tes entrailles,
Insouciant du nouveau monde quand elle te pose sur les rails.
Cuillère d'argent et nourriture dans la bouche,
La peau du dos entre les crocs
Lionceau n’est plus farouche.
Préserve du vinaigre et le remplace par le miel,
Avant d’être sociale ma couverture est maternelle.
Adolescent gâté mais désobéissant,
Qui collectionne les mensonges, comportement avilissant.
Je regrette tellement, j’espère te rembourser un jour,
Quitte à sacrifier ma vie, faire mes excuses au grand jour.
Mère couveuse, mère poule, mère solitaire,
Mère à l’écoute, mère porteuse et mère autoritaire.
Aucun adjectif n'est assez baraqué,
Aussi vrai que le paradis maman se trouve à tes pieds.
Lorsque les mères enfantent les filles et les filles deviennent femmes,
Deviennent des sœurs, des demoiselles puis des dames.
Combattre au féminin et ce depuis les premiers ages,
Et quel que soit leur nom elles sont synonymes de courage.
Le visage qui réconforte nos carcasses,
Éloigne du tracas, soulage des sarcasmes.
Au moindre problème se jette dans l’arène!
Combat de lionnes, combat de princesses et de reines!
Il est plus facile qu'un homme de faire perdre l'honneur d'une femme,
Un seul geste de travers et le monde entier la condamne.
Petite sœur qui a l'école montre l'exemple,
Mais porte sur son dos les préjugés de son ensemble.
Un truc qui daterait depuis la première femme,
Pour avoir encourager à l’interdit l'homme et son âme.
N'écoute pas cette erreur petite sœur,
Tu vaux bien plus que beaucoup d’hommes à la force de ton cœur.
Évite les mauvais délires, les mauvais gens
Évite la mauvaise compagnie qui procure le mauvais sang.
Emprunte le bon chemin celui qui mène au bien
C’est là mes seuls conseils pour te sortir du chagrin.
L'encouragement, le minimum que l'on puisse faire,
Avec ton voile et ton droit de vote il va falloir s’y faire.
Et pour preuve que le malaise est sur ton nom,
Seulement 16 mesures déjà a court d’inspiration.
Un seul vêtement épouse la forme de nos corps,
Les bâtiments pour seul décor donnent des orphelins du cœur.
La moitié pleine qui remplit la moitié vide,
Qui nous secours quand on a la tête dans le vide.
On dit souvent qu'on a la femme que l'on mérite,
Moi je crois bien l’avoir compris avant le jour de la mairie.
Marier sa culture a une autre avant le gong,
Les minarets de Médine dans les fleuves du Mékong.
La tour Eiffel dans le Lac Rose vers Dakar,
Les dunes du Sahara sur la place du Mont Gaillard.
Le mélange est explosif lorsqu’il donne le fruit de nos entrailles,
Une petite fille, petit bonhomme.
Préserve-moi, je préserverais ton nom,
Sanctuaire de la vie et de la procréation.
Et va savoir pourquoi tes sourires m'inspirent,
La 1ère lettre de mon nom comme le mot que je voudrais dire.
- Combat de femme, Médine, Médine, album Jihad: le plus grand combat est contre soi-même (2005 chez Din Records).
- ↑ Visible aussi sur http://halshs.archives-ouvertes.fr version .pdf