Un taxi pour Tobrouk
Un taxi pour Tobrouk est un film français réalisé par Denys de La Patellière en 1961. Les dialogues sont de Michel Audiard.
Citations
[modifier]- Le récitant, Un taxi pour Tobrouk (1961), écrit par Michel Audiard
- Après l'incendie de leur véhicule
- Citation choisie pour le 9 février 2009.
- Citation choisie pour le 23 janvier 2010.
- François Gensac donnant à boire à tous
- Théo Dumas à propos du combat de boxe qu'il n'a pas pu livrer à cause de la déclaration de guerre
- Ramirez à Dumas, au sujet de von Stegel.
Répliques
[modifier]Théo Dumas : Ouais, je sais, je sais, je me suis peut-être un petit peu écarté de la route. N'empêche que je vous ai quand même sortis d'un drôle de pétrin, non ? Et je vous garantis qu'on sera à El Alamein la nuit prochaine. Et dans nos plumes !
François Gensac : Si vous continuez sur votre lancée, Brigadier, et si mon relevé est exact, nous n'allons plus sur El Alamein mais sur le cap de Bonne Espérance.
Samuel Goldmann : Et ça porte des galons !
Théo Dumas : Si tu les veux ! On s'est écarté de combien ?
François Gensac : Oh, remarquez, je disais le Cap de Bonne Espérance pour pas vous vexer, en réalité nous fonçons vers le Pôle Sud.
- Les survivants du combat sur Tobrouk tentent de regagner leurs lignes.
- Lino Ventura, Maurice Biraud et Charles Aznavour, Un taxi pour Tobrouk (1961), écrit par Michel Audiard
Jean Ramirez : Mais tu causes français, ma salope !
Ludwig von Stegel : Je ne le cause pas, je le parle.
- Ramirez à l'officier allemand qui vient de parler en français.
- Germán Cobos doublé par Marcel Bozzuffi et Hardy Krüger, Un taxi pour Tobrouk (1961), écrit par Michel Audiard
Théo Dumas : Nous, en France, les prisonniers on les flingue pas.
François Gensac : Forcément, on n'en a pas tellement, hein...
- Les Français discutent du sort de Stegel.
- À Goldmann à propos de von Stegel
Ludwig von Stegel : Radio Le Caire annonce que nous reculons partout. Si vous doutez de vos propres informations.
Théo Dumas : Capitaine von Stegel, vous nous prenez vraiment pour des bigorneaux hein ! Vous ne préférez pas qu'on vous ramène directement à Tobrouk ? À quel étage habitez-vous ? En arrivant, je pourrais peut-être ben vous faire couler un bain aussi ?
- Stegel et Dumas se disputent à propos de la direction à prendre.
François Gensac : Faut pas faire attention, Théo est une brute née de la guerre.
Samuel Goldmann : En langage clinique, on appelle ça un paranoïaque, en langage militaire un brigadier.
- Après que le brigadier Théo Dumas vienne de frapper pour la deuxième fois von Stegel.
- Citation choisie pour le 31 mai 2011.
Théo Dumas : Vous allez pas nous déballer toutes vos cartes postales, non ? Le couplet sur Paris, voilà deux ans qu'on en croque. Ça revient comme du chou : Les petits bistros pas chers, les gambilles du samedi, la place du Tertre et le zouave du pont de l'Alma. Et dans cinq minutes, y en aura un qui va sortir un ticket de métro ou des photos de la Foire du Trône. Non, pour moi tout ça c'est râpé. Y'a plus de Paris. Y'a groß Paris. Un point, c'est marre !
Samuel Goldmann : Seriez vous insensible à la nostalgie, brigadier Dudu ?
Théo Dumas : Non ! Mais j'aime pas penser à reculons. Je laisse ça aux lopes et aux écrevisses.
François Gensac : Mes enfants, moi, je veux bien qu'on essaie, mais je vous garantis rien. Parce que le paysage, il a drôlement changé, hein, drôlement, moi j'vous le dis. C'est pas tellement urgent d'aller se faire sauter la gueule.
Samuel Goldmann : Prends ton temps, on est pas pressé. De toute façon, on nous accusera d'avoir fait du tourisme.
- Leur véhicule se retrouve à l'entrée d'un champ de mine.
Théo Dumas : Tu sais qu'il est bien ce mec là ?
Samuel Goldmann : Bien sûr qu'il est bien, Qu'est-ce que tu veux que j'y fasse.
François Gensac : (à Ramirez) C'est toi qui avais raison. À la guerre, on devrait toujours tuer les gens avant de les connaître.
- En parlant de von Stegel.
- Lino Ventura, Charles Aznavour et Maurice Biraud, Un taxi pour Tobrouk (1961), écrit par Michel Audiard
Théo Dumas : Tiens, une supposition. Et ben, pendant qu'on déposerait François à l'hosto, ben, il pourrait se faire la malle sans qu'on s'en aperçoive. Je te dis, c'est une supposition.
Jean Ramirez : En clair, ça veut dire quoi ?
Théo Dumas : Ben, ça veut dire que la jugulaire, le manuel du sous-off et la couture du pantalon je commence à en avoir un drôle de bout qui dépasse. C'est clair ça, oui ou non ?
- Dumas discute avec Ramirez sur la libération de leur prisonnier.
- Lino Ventura et Germán Cobos doublé par Marcel Bozzuffi, Un taxi pour Tobrouk (1961), écrit par Michel Audiard