Trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité

Le trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH ; en anglais : attention deficit hyperactivity disorder, ADHD) est un trouble du neurodéveloppement provoquant trois types de symptômes pouvant se manifester seuls ou combinés : des difficultés d'attention et son contrôle, des symptômes d'hyperactivité et d'hyperkinésie et des problèmes de gestion de l'impulsivité.

Psychiatrie

François Bange

Soutenir qu'un enfant TDA/H n'a pas un déficit du sens moral, mais un déficit de planification peut faire ricaner. L'admettre permet pourtant de mettre en place de bons moyens de l'aider.

• Vivre et communiquer avec un enfant hyperactif, François Bange, éd. InterEditions-Dunod, coll. « Vivre et communiquer », 2007  (ISBN 978-2-10-050834-1), chap. Chapitre 7. Comment la famille peut-elle aider un enfant TDA/H ?, p. 102

Les enfants TDA/H doivent vivre et être scolarisés dans la même communauté que tous. Il serait injuste de créer des ghettos où certains passeraient la majeure partie de leur enfance, voire de leur adolescence. Il serait absurde de regrouper à l'écart ces enfants, et de les priver ainsi de côtoyer leurs pairs, moins distraits, moins impulsifs ou moins agités qu'eux. La mission des institutions scolaires est au contraire d'apprendre à tous les enfants à vivre les uns avec les autres, chacun avec ses forces et ses faiblesses.

• Vivre et communiquer avec un enfant hyperactif, François Bange, éd. InterEditions-Dunod, coll. « Vivre et communiquer », 2007  (ISBN 978-2-10-050834-1), chap. Chapitre 8. Quelles sont les aides spécialisées ?, p. 131-132

Les moyens adéquats n'ont pas encore été apportés par les pouvoirs publics. Pourquoi se doivent-ils de le faire ? Au nom de la compassion et de l'aide qu'une société digne de ce nom doit à ceux qui souffrent. Mais également au nom de l'intérêt collectif, car tout un chacun pâtit de la négligence générale qui entoure ce trouble : l'instituteur à qui on n'a pas enseigné les méthodes et à qui on ne donne pas les moyens d'aider un élève qui souffre du syndrome, de même le moniteur du centre de loisir ou du club de sport et, chose bien plus grave, les autres élèves dans la classe ou dans la cour de récréation, et aussi tous les enfants au contact de celui qui est laissé à sa souffrance.

• Vivre et communiquer avec un enfant hyperactif, François Bange, éd. InterEditions-Dunod, coll. « Vivre et communiquer », 2007  (ISBN 978-2-10-050834-1), chap. Conclusion, p. 146