Trompette
Apparence
Littérature
[modifier]Prose poétique
[modifier]Octavio Paz, Liberté sur parole, 1958
[modifier]A trois heures vingt comme à neuf heures quarante-quatre, échevelés à l'aube et pâles à minuit, mais toujours ponctuellement inespérés, sans trompettes, chaussés de silence, habituellement en noir, dents féroces, voix rauques, yeux béants, se présentent Tedécore et Tevômi, Tli, Mondimmonde, Carne, Charogne et Sarcasme.
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Travaux du poète — I, p. 46
Musique
[modifier]Critique
[modifier]D'ailleurs, si on me repince à un concours d'instruments à vent ! Passe pour les bois, où je goûte le nasillement frais du hautbois et la gravité veloutée de la flûte. Mais cette trompette arrogante qui jase perçant et faux […]; mais ce piston avantageux, content de lui à la manière d'un coq de village ; mais les grâces pataudes de ce trombone, rêveur comme un notaire qui a trop bien dîné... Non, non, non !