Travaux routiers
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Au Ladakh, vers 1985
[modifier]- Aux abords de Ley
- Le Tibet sans peine, Pierre Jourde, éd. Gallimard, 2008 (ISBN 978-2-07-011976-9), p. 112
La route de Le Vigan au col du Minier, 19e siècle?
[modifier]Des équipes marchaient avec elle, remuaient la terre, coupaient les arbres, creusaient les roches à coups de mines, bâtissaient des ponts sur les torrents et les précipices. Sous les rochers, au creux des arbres, aux couverts des taillis, des bêtes couraient, surprises, des serpents s'écrasaient sous des roches précipitées : une grande odeur de terre violée, violente et riche, s'élevait sur les pentes. dans la chaleur et la lumière,
- Suite Cévenole, André Chamson, éd. Plon, 1968, partie Les hommes de la route, p. 122
Traîné par huit juments lozerottes, un fort mulet d'Auvergne en flèche, environné de l'éclair des coups de fouets, dans un tonnerre de jurons, de cris, de hennissements, il gagnait mètre par mètre avec de brusques élans et des haltes soudaines. Devant lui, la route se soulevait en une lourde vague, mouvante, craquelée, brusquement coupée de lézardes. Dans chaque trou, des hommes, courant sur les bas-côtés de la route, envoyaient à la volée une pelletée de sable humide, ou même, presque sous le rouleau, plaçaient à la main une pierre et se reculaient brusquement. Le cylindre passait, écrasait la vague, et, derrière lui, la route aplanie et lisse semblait devenue immobile pour toujours.
- Suite Cévenole, André Chamson, éd. Plon, 1968, partie Les hommes de la route, p. 152-153