Sony Labou Tansi
Apparence
Sony Labou Tansi est le nom de plume de Marcel Ntsoni, né à Kimwenza (ex Congo belge) en et mort à Brazzaville (République du Congo) le . Romancier, poète, et dramaturge, il est l’auteur d’une douzaine de pièces de théâtre et de six romans dont La Vie et demie et Les Sept Solitudes de Lorsa Lopez.
L’Anté-peuple, 1983
[modifier]Quand une femme est belle et que vous refusiez de la trouver belle — dites-vous qu’il y a une anguille sous cœur.
- L’Anté-peuple, Sony Labou Tansi, éd. Seuil, 1983 (ISBN 978-2-7578-1671-4), partie I, p. 15
L’homme n’est pas beau que lorsqu’il connaît le prix du choix.
- L’Anté-peuple, Sony Labou Tansi, éd. Seuil, 1983 (ISBN 978-2-7578-1671-4), partie IV, p. 52
Les hommes, tous les hommes, finissent par tomber dans le piège de la beauté.
- L’Anté-peuple, Sony Labou Tansi, éd. Seuil, 1983 (ISBN 978-2-7578-1671-4), partie VII, p. 73
Ce n’est pas le nombre de mouches qui fait la quantité du caca.
- L’Anté-peuple, Sony Labou Tansi, éd. Seuil, 1983 (ISBN 978-2-7578-1671-4), partie VII, p. 76
Tant qu’on respire, on est vivant.
- L’Anté-peuple, Sony Labou Tansi, éd. Seuil, 1983 (ISBN 978-2-7578-1671-4), partie X, p. 97
L’homme vient au monde pour aimer et passer : aimer tout en passant.
- L’Anté-peuple, Sony Labou Tansi, éd. Seuil, 1983 (ISBN 978-2-7578-1671-4), partie X, p. 97
C’est les lâches qui prennent la mort pour une solution.
- L’Anté-peuple, Sony Labou Tansi, éd. Seuil, 1983 (ISBN 978-2-7578-1671-4), partie X, p. 101
Nous sommes au pays de la lutte. Il faut oser vaincre. Il faut oser marcher. Ou crever.
- L’Anté-peuple, Sony Labou Tansi, éd. Seuil, 1983 (ISBN 978-2-7578-1671-4), partie X, p. 106
Au monde, nous y venons, parfois ensemble, mais chacun a son chemin.
- L’Anté-peuple, Sony Labou Tansi, éd. Seuil, 1983 (ISBN 978-2-7578-1671-4), partie X, p. 109
Qui mange matin évite de bâiller à l’enterrement.
- L’Anté-peuple, Sony Labou Tansi, éd. Seuil, 1983 (ISBN 978-2-7578-1671-4), partie XI, p. 133
Parfois la plus grande chose qu’on puisse faire au monde passe par sa propre peau.
- L’Anté-peuple, Sony Labou Tansi, éd. Seuil, 1983 (ISBN 978-2-7578-1671-4), partie XIII, p. 154
Ce monde-ci est fou. Il n’y a que les papiers qui raisonnent, qui pensent, qui respirent.
- L’Anté-peuple, Sony Labou Tansi, éd. Seuil, 1983 (ISBN 978-2-7578-1671-4), partie XIII, p. 161
Le pouvoir absolu assure absolument le déséquilibre social.
- L’Anté-peuple, Sony Labou Tansi, éd. Seuil, 1983 (ISBN 978-2-7578-1671-4), partie XIV, p. 164
Le ciel, c’est sans doute loin, très loin. Mais l’enfer, au moins l’enfer, si nous marchons encore, nous l’atteindrons.
- L’Anté-peuple, Sony Labou Tansi, éd. Seuil, 1983 (ISBN 978-2-7578-1671-4), partie XIV, p. 165
C’est quand les hommes descendent très bas qu’on a vraiment besoin de Dieu.
- L’Anté-peuple, Sony Labou Tansi, éd. Seuil, 1983 (ISBN 978-2-7578-1671-4), partie XV, p. 181
La vie et demie, 1979
[modifier]Une nation n'a pas de parents, pour la simple raison qu'elle doit naître tout les jours. La nation doit naître de chacun de nous, autrement pourquoi voulez vous que ça soit une nation ? La nation ne peut pas venir des illusions de deux ou trois individus, quelque soit la bonne volonte de ceux-ci.
- La vie et demie, Sony Labou Tansi, éd. Seuil, 1979 (ISBN 9782020353069), p. 175