Rossignol philomèle
Le Rossignol philomèle (Luscinia megarhynchos) est une espèce d’oiseaux de la famille des Muscicapidae.
Citations
[modifier]Samuel Coleridge, Le Rossignol (The Nightingale, a conversational poem), 1798
[modifier]Et écoutez ! le rossignol entonne son chant,
Oiseau "des plus musicaux, des plus mélancoliques" !
Mélancolique, un oiseau ! Oh ! Vaine pensée !
Dans la nature il n'y a rien de mélancolique.
- (en)
And hark! the Nightingale begins its song,
"Most musical, most melancholy" bird!
A melancholy bird! Oh! idle thought!
In nature there is nothing melancholy.
- (en) Wordsworth and Coleridge. Lyrical Ballads, Samuel Taylor Coleridge (trad. Wikiquote), éd. Routledge, 2005 (ISBN 978-0-415-35529-2), p. 85, vers 12-15
John Keats, Ode à un rossignol, 1819
[modifier]Mon cœur souffre, une torpeur accablante s’empare
De mes sens comme si j’avais bu de la ciguë,
Ou vidé une coupe de puissant narcotique
À l’instant même et m’étais plongé dans le Léthé :
Ce n’est pas par envie de ton heureux destin,
Mais parce que je suis enivré de ton bonheur,
Toi, qui, Dryade ailée des arbres.
Dans quelque mélodieux entrelacs
De hêtres verts et d’ombrages infinis
Chantes à plein gosier le calme de l’été.
- (en)
My heart aches, and a drowsy numbness pains
My sense, as though of hemlock I had drunk,
Or emptied some dull opiate to the drains
One minute past, and Lethe-wards had sunk:
Tis not through envy of thy happy lot,
But being too happy in thine happiness, —
That thou, light-winged Dryad of the trees,
In some melodious plot
Of beechen green, and shadows numberless,
Singest of summer in full-throated ease.
- Première strophe du poème.
- (en) Poèmes et Poésies (1819), John Keats (trad. Paul Gallimard), éd. Mercure de France, 1910, I, p. 143, vers 1-10 (texte intégral sur Wikisource)
Roger Peyrefitte, L'Oracle, 1948
[modifier]- L'Oracle, Roger Peyrefitte, éd. Jean Vigneau, 1948, p. 60 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Sei Shōnagon, Notes de chevet, Xe siècle
[modifier]- Notes de chevet (~995-1005), Sei Shônagon (trad. André Beaujard), éd. Gallimard / Unesco, 2007, p. 257