Régis Debray
Régis Debray, né le 2 septembre 1940 à Paris, est un écrivain et essayiste français.
Citations de Régis Debray
[modifier]Révolution dans la révolution, 1967
[modifier]- La Révolution dans la révolution, Régis Debray, éd. Maspero, 1967, p. 10
Vie et mort de l'image, 1992
[modifier]- Vie et mort de l'image (1992), Régis Debray, éd. Gallimard, coll. « folio essais », 1992, p. 35
- Vie et mort de l'image (1992), Régis Debray, éd. Gallimard, coll. « folio essais », 1992, p. 436
- Citation choisie pour le 25 mai 2010.
Interviews
[modifier]Le néoprotestantisme sécularisé, c'est le substitut culturel du self-made-man […] Le postmoderne estime pouvoir tout choisir de son existence, y compris lui-même, sans fil à la patte. Pas de destin, pas d’appartenance à subir et le moins de passé possible. On préfère le conceptuel au charnel. D'où l’attrait pour une Europe hors-sol, la cité conceptuelle par excellence, […].
- « Alain Finkielkraut, Régis Debray : l'autre débat d'entre-deux-tours », Alexis Lacroix et Anne Rosencher, lexpress.fr, 2 mai 2017 (lire en ligne)
Citations rapportées de Régis Debray
[modifier]Il y a des conflits qui engendrent des combats à mort, comme ce fut le cas entre l'Occident et le nazisme. L'islamisme international relève de cette logique. il poursuit la destruction de nos valeurs. Il déteste tout ce que nous représentons, c'est-à-dire la démocratie, l'égalité des femmes et des hommes, la tolérance religieuse, le respect de l'agnosticisme et de l'athéisme. Ne pas croire est un crime en Arabie saoudite. Celui qui se convertit au christianisme est condamné à mort pour apostasie.
- Conversations françaises, Sous la direction de Vincent Trémolet de Villers, éd. Les éditions du Cerf, 2016 (ISBN 978-2-204-10929-1), p. 117
Après mai 1968, qui était un mouvement de haine de soi, au point de faire passer Mao pour un grand personnage, nous sommes passés aujourd'hui à l'ignorance de soi. Le refus de Jacques Chirac de nommer les racines chrétiennes de l'Europe est quelque chose de proprement sidérant. Il ne s'agissait pas de condamner les gens qui ne se pensaient pas chrétiens mais d'admettre une réalité de notre histoire. Évidemment que nos racines sont profondément chrétiennes, au même titre que juive et gréco-romaines.
- Conversations françaises, Sous la direction de Vincent Trémolet de Villers, éd. Les éditions du Cerf, 2016 (ISBN 978-2-204-10929-1), p. 121