La perversion désigne, dans un sens général, l'inclination à des conduites considérées comme « déviantes » par rapport aux règles et croyances morales d'une société.
L'image du Romain vautré dans la débauche appartient aux clichés éculés. Nous savons que la « paix romaine », instaurée par l'établissement de l'Empire, a favorisé au contraire un retour à la vie familiale, aux vertus domestiques, dans la plupart des régions contrôlées par la puissance romaine. Cela n'empêche pas que, pour une frange de la population, la « dolce vita » ne consiste plus à vouloir toujours davantage de raffinements dans le plaisir, les distractions, mais à rechercher la volupté parmi ceux que la société rejette, les marginaux, les exclus, dont certains deviennent les « vedette » de la vie élégante à Rome. L'encanaillement de la noblesse, c'est la suprême perversion de ceux qui ne savent quel sens donner à leur vie.
Les bas-fonds de l'Antiquité (1982),
Catherine Salles, éd. Payot & Rivages, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2004
(ISBN 2-228-89817-1), partie 2. Le monde latin — La ville, chap. 12. La « vie inimitable », p. 290
Il apprit le langage des aliments savants, la texture des soies de l'Orient, le vol des oiseaux les plus intrépides, la pensée des sages, la mode de digestion des volcans. Et il se lassa. Il se lassa des femmes, des paysages semés de guerriers aux cris de chats, des insectes, de lui-même, du reste. Il tenta bien de ranimer son enthousiasme défaillant par toutes sortes de perversions persuasives mais la délicate ampleur de son libre pénis était dorénavant sans saveur pour lui.
« Dolman le maléfique »,
Joyce Mansour,
La Brèche, nº 1, Octobre 1961, p. 49
Le Champ de la perversion narcissique
Dans le chapitre VI du rapport «
Les paradoxes des schizophrènes »,
P.-C. Racamier (1978) conclut par cette phrase (qui est tout un programme) : « Nous nous sommes déjà demandé de quelle perversion la psychose schizophrénique est l'envers, sans doute pouvons-nous désormais répondre à cette question, ancienne comme les premières découvertes de
S. Freud : la schizophrénie est l'envers d'une perversion narcissique. »
Le pervers narcissique et son complice,
Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. « Psychismes », 1989
(ISBN 2 10 002843 X), partie I. Le Champ de la perversion narcissique, chap. Définition et description générale, Séduction narcissique, p. 26
Racamier insiste sur la perversion de la pensée dans les familles des schizophrènes, consistant dans une ambiguïté insoutenable, une logique « élastique » qui se plie et se déplie aux contingences externes comme le reflet de ces mêmes inter-relations (pseudo-mutuelles et superficielles), dont les membres de la famille ont une perception contradictoire ou paradoxale. Ils se disent solidaires et unis, alors qu'ils ne le sont pas. La logique paradoxale offre un camouflage parfait à la perversion narcissique [...]. Si par hasard leur véracité est mise en doute par quelqu'un, celui-ci pourrait se voir désigné comme fou.
Le pervers narcissique et son complice,
Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. « Psychismes », 1989
(ISBN 2 10 002843 X), partie I. Le Champ de la perversion narcissique, chap. Définition et description générale, Séduction narcissique, p. 26
Diversité et étendue de la perversion narcissique
Nous avons [...] trouvé que les deuils, la régression due à la cure, potentialisent l'émergence de ces mouvements pervers narcissiques que nous situons tantôt comme des mécanismes de défense contre la détresse, tantôt comme des résidus pervers enkystés dans le moi, jadis très actifs et qui reviennent en force.
Le pervers narcissique et son complice,
Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. « Psychismes », 1989
(ISBN 2 10 002843 X), partie Conclusions, chap. Diversité et étendue de la perversion narcissique, p. 177
Libertinage, le plaisir et la joie
Peut-être est-ce l'obsession de l'ennui dans le premier cas et l'orientation vers le simulacre dans le second qui signe la différence entre libertinage et perversion en groupe ? Il s'agit, respectivement, de se divertir pour amadouer la morosité ou de se dissimuler et simuler pour mieux orchestrer la manipulation et la prise de la proie.
Psychanalyse du libertin,
Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. « Psychismes », 2010
(ISBN 978-2-10-054958-0), partie I. Libertinage, le plaisir et la joie, chap. Les libertins sont-ils des pervers ?, Enveloppe mondaine, p. 17
Libertinage et prédation
Sont employées des techniques de disqualification [...] comme l'imposition de dilemmes insolubles ; ou plus complexes comme les contraintes paradoxales ; ou plus simplement comme le désaveu actif de la valeur et de la pertinence de la pensée et de la perception d'autrui. La jouissance perverse éclate lorsque le sujet sait sa proie trébuchante et plus tard lorsqu'il la voit défaite par la disqualification qu'elle a subie.
Psychanalyse du libertin,
Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. « Psychismes », 2010
(ISBN 978-2-10-054958-0), partie II. Libertinage et prédation, chap. Psychopathologie du prédateur et de sa famille, La naissance du concept de prédation morale, p. 120
Libertinage et prédation
[...] le pervers aime aller loin dans la prise de risques. Cette indifférence au danger fascine les victimes potentielles [...]. Il a besoin compulsivement de se surpasser. La crainte de l'hécatombe n'est pas loin derrière son narcissisme conquérant.
Psychanalyse du libertin,
Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. « Psychismes », 2010
(ISBN 978-2-10-054958-0), partie II. Libertinage et prédation, chap. La crise du paternel, Du ravage à la néo-loi, p. 139
Les paradoxes des schizophrènes
De même qu'il n'y a pas de névrose sans échec du refoulement, il n'y a pas de psychose sans échec du déni ; que le déni « réussisse », et c'est la perversion (
Freud, 1927).
Les Schizophrènes (1980),
Paul-Claude Racamier, éd. Payot & Rivages, coll. « Petite bibliothèque Payot », 2001
(ISBN 978-2-228-89427-2), partie Les paradoxes des schizophrènes, chap. 2. De plusieurs constantes psychotiques, Où l'on oppose l'anticonflictualité des schizophrènes à l'intraconflictualité des névroses, p. 66
De la pensée perverse au désordre de pensée
Insensible au psychique, mais très attentive aux réalités sociales, habile, opportuniste, et à ce titre « adaptée », la pensée perverse sera toute tournée vers l’agir, le faire-agir et la manipulation. Insensible aux mouvances relationnelles, elle est toute dans l’emprise exercée sur les autres afin de les utiliser au mieux de ses intérêts narcissiques et matériels. Pour elle, c’est le résultat qui compte. Les fins sont surinvesties au détriment des moyens.
{{Réf Pub|nom=Pensée perverse et décervelage|date=1992|lieu=De la pensée perverse au désordre de pensée|source=[1]|parution=Trait pour trait Mouvement de travail et de recherche autour de la psychanalyse|auteur=[[Paul- De la pensée perverse au désordre de pensée
[...] la pensée perverse est pauvre ; c’est qu’elle ne sait combiner que des déliaisons. Elle est déplaisante : c’est qu’elle n’est pas tournée vers le plaisir et surtout pas vers le plaisir de penser.
Pensée perverse et décervelage, 1992, De la pensée perverse au désordre de pensée, dans
[2], paru Trait pour trait
Mouvement de travail et de recherche autour de la psychanalyse,
Paul-Claude Racamier.
La pensée perverse se paie d’un prix élevé : celui du plaisir de penser. C’est ce plaisir quasi-esthétique qui est non seulement attaqué mais désinvesti par la pensée perverse : une pensée efficace à sa façon, mais formidablement pauvre.
Pensée perverse et décervelage, 1992, De la pensée perverse au désordre de pensée, dans
[3], paru Trait pour trait
Mouvement de travail et de recherche autour de la psychanalyse,
Paul-Claude Racamier.
Noyaux pervers
Le noyau s’est installé sans crier gare. Il a fait mine de participer à l’œuvre commune. Agglutinant pour les utiliser ceux qu’il peut narcissiquement séduire, rejetant ceux qu’il ne réussit pas à capturer, le noyau entreprend de contaminer le milieu qu’il parasite.
Pensée perverse et décervelage, 1992, Noyaux pervers
Le noyau mis en scène, dans
[4], paru Trait pour trait
Mouvement de travail et de recherche autour de la psychanalyse,
Paul-Claude Racamier.
Introduction
Pour le psychopathologue, le terme « perversion » recouvre à la fois un type d'acte, une conduite sexuelle (perversion sexuelle), un caractère pathologique, un mode de relation à l'autre teinté de manipulation. Par extension, le terme « perversion » peut concerner aussi des sujets qui n'ont pas de comportements sexuels inhabituels, mais un mode de jouissance reposant sur la souffrance, l'humiliation, l'instrumentation de l'autre : registre de la perversion « morale » ou « narcissique » qui procéderait d'un noyau commun à toutes les perversions. Ce sont alors la domination et la disqualification du moi d'autrui qui sont cherchées.
Histoire des perversions
A côté de l'avènement des Lumières et de la Raison, le XVIIe siècle français est marqué par une tentative d'exclusion de ce qui ne correspond pas à la raison et la morale sociale. Cette politique du Grand Renfermement vise tous les indésirables : mendiants, vagabonds, voleurs, fous, simples d'esprits, débauchés et filles de joie sont réunis dans des lieux de détention (Hôpitaux Généraux) où la question du médical et du soin est secondaire. Petit à petit la médecine s'introduit dans ces prisons où le péché, la folie, la misère et la dangerosité des pauvres sont imaginairement et matériellement associés. Il y a bien une différence entre ces catégories (folie et débauche ne sont pas synonymes), mais elles sont associées dans des représentations négatives. La folie, comme
Foucault l'a relevé, est pensée comme synonyme de Déraison, menace intérieure à la Raison, et provenant de l'animalité perverse.
Les Perversions sexuelles et narcissiques, Gérard Pirlot/
Jean-Louis Pedinielli, éd. Armand Colin, coll. « 128 Psychologie », 2005
(ISBN 2-200-34042-7), partie I. Histoire des perversions, chap. 1. Avant la psychiatrie, p. 14
La conception de la névrose comme négatif de la perversion est liée à l'hypothèse de composantes excessives subissant le refoulement, détournées de leur but, et dirigées « sur d'autres voies jusqu'au moment où elles s'extériorisent sous la forme de symptômes morbides » dans la névrose. Sa formule ne signifie pourtant pas que la perversion soit le positif de la névrose : le névrosé refoule ce que le pervers met en acte. Elle révélerait donc une sexualité « déculturée » puisque non marquée par le refoulement, non « névrotisée » par l'éducation et la culture. L'acte pervers est ainsi un « acte partiel » par où l'objet est rabaissé au rang « d'objet partiel » sur lequel s'exerce une « pulsion d'emprise », non sexuelle, archaïque, proche du besoin d'étayage et qui ne s'unit que secondairement à la sexualité.
Les Perversions sexuelles et narcissiques, Gérard Pirlot/
Jean-Louis Pedinielli, éd. Armand Colin, coll. « 128 Psychologie », 2005
(ISBN 2-200-34042-7), partie I. Histoire des perversions, chap. 4. La rupture freudienne, 4.1 Le point de vue psychogénétique, p. 14
Caractéristiques des perversions
La perversion correspond à une mise en actes dans laquelle : a) une composante partielle du plaisir préliminaire devient le moteur de l'orgasme et non pas ce qui permet l'augmentation de l'excitation, b) un acte est séparé de son enchaînement et prend la place du tout (le fait de voir le partenaire par exemple). L'acte pervers se caractérise donc par son aspect partiel (par rapport à l'acte sexuel dit normal), aspect que l'on retrouve à propos de l'objet et de la pulsion.
Les Perversions sexuelles et narcissiques, Gérard Pirlot/
Jean-Louis Pedinielli, éd. Armand Colin, coll. « 128 Psychologie », 2005
(ISBN 2-200-34042-7), partie II. Caractéristiques des perversions, chap. 2. Critères psychopathologiques, 2.1 Les conceptions freudienne, p. 39
La perversion est en relation avec une
fixation exclusive à un mode de satisfaction sexuelle infantile que le sujet devrait dépasser. Tout se passe comme si le pervers ne pouvait atteindre un stade de développement sexuel dans lequel les pulsions sont unifiées et visent un objet sexuel total, c'est-à-dire l'Œdipe dont les effets normativants n'existent pas chez lui. Mais dans certains textes (
Pour introduire le narcissisme),
Freud évoque la notion de « choix d'objet narcissique » (sur le modèle de soi-même) à propos du pervers.
Les Perversions sexuelles et narcissiques, Gérard Pirlot/
Jean-Louis Pedinielli, éd. Armand Colin, coll. « 128 Psychologie », 2005
(ISBN 2-200-34042-7), partie II. Caractéristiques des perversions, chap. 2. Critères psychopathologiques, 2.1 Les conceptions freudienne, p. 39
Le processus pervers est en relation avec le fantasme de castration. Dans toutes les perversions, il y a déni de l'absence de pénis de la mère, c'est-à-dire de la différence des sexes et, donc, du fantasme de castration. Ce déni entraîne un clivage, séparation du moi entre deux attitudes opposées, l'une admet la réalité de la différence des sexes, l'autre l'ignore.
Les Perversions sexuelles et narcissiques, Gérard Pirlot/
Jean-Louis Pedinielli, éd. Armand Colin, coll. « 128 Psychologie », 2005
(ISBN 2-200-34042-7), partie II. Caractéristiques des perversions, chap. 2. Critères psychopathologiques, 2.1 Les conceptions freudienne, p. 40
Même si
Lacan n'a pas consacré de séminaire ou de texte à la « structure perverse », son œuvre a représenté une des sources de cette formule. Par « structure perverse », il faut concevoir un type de discours totalement distinct de celui de la névrose (hystérie ou obsessionnelle) et celui de la psychose (délirante principalement). Cette structure est intelligible à partir de l'Œdipe, pivot de la conception lacanienne du Sujet. La structure perverse est caractérisée par l'affirmation et la démonstration (
cf. notamment les textes de
Sade) par le sujet, que seule la loi impérative de son désir propre importe et qu'elle prime sur la loi du désir de l'autre.
Les Perversions sexuelles et narcissiques, Gérard Pirlot/
Jean-Louis Pedinielli, éd. Armand Colin, coll. « 128 Psychologie », 2005
(ISBN 2-200-34042-7), partie II. Caractéristiques des perversions, chap. 2. Critères psychopathologiques, 2.2 Les conceptions post-freudiennes b) Structure perverse ?, p. 49
La structure perverse a pour particularité une reconnaissance de la loi et de la castration, mais sur le mode original du déni de la réalité du sexe de l'autre ou de son narcissisme (la loi existe puisque le pervers la transgresse et jouit de cette transgression). Cette position de contestation relève d'un clivage du moi qui permet la coexistence de deux représentations psychiques contradictoires qui fonctionnent sans s'influencer mutuellement : l'absence et la présence du phallus chez la femme.
Les Perversions sexuelles et narcissiques, Gérard Pirlot/
Jean-Louis Pedinielli, éd. Armand Colin, coll. « 128 Psychologie », 2005
(ISBN 2-200-34042-7), partie II. Caractéristiques des perversions, chap. 2. Critères psychopathologiques, 2.2 Les conceptions post-freudiennes b) Structure perverse ?, p. 49
Pour
Lacan, le pervers oppose à la castration une face qui reconnaît le manque structurel de l'objet du désir, mais aussi, et simultanément, une face, relevant de l'imaginaire, qui affirme l'existence de cet objet que le sujet ne peut que vouloir. C'est l'importance accordée par le pervers au fantasme et à l'imaginaire en général, au détriment du symbolique, qui constitue la source de l'acte pervers et de la quête de jouissance, position psychique qui tient à l'échec de la structuration œdipienne. En effet, l'accès à l'Œdipe fait que le sujet renonce à l'objet primordial, renoncement qui inaugure la possibilité du désir supposant l'existence du désir de l'autre. La perversion, avatar de l'angoisse de la castration, réalise par le déni de la castration maternelle un fragile équilibre entre une reconnaissance de la différence des sexes et une jouissance, dans le défi et la transgression, qui s'affranchit du désir de la mère pour le père.
Les Perversions sexuelles et narcissiques, Gérard Pirlot/
Jean-Louis Pedinielli, éd. Armand Colin, coll. « 128 Psychologie », 2005
(ISBN 2-200-34042-7), partie II. Caractéristiques des perversions, chap. 2. Critères psychopathologiques, 2.2 Les conceptions post-freudiennes b) Structure perverse ?, p. 49
Pour R.J Stoller (1975), la perversion est une forme érotique de la haine. Elle est liée à un trouble de l'identité sexuelle (du développement de la masculinité) issu de trois formes d'hostilité : la colère de devoir abandonner le bien-être primordial (dyade mère-enfant, prime enfance), la peur de ne pas arriver à échapper à l'emprise maternelle, et le besoin de vengeance vis-à-vis de la mère qui a provoqué cette situation. Pour lui la première identification de l'homme est féminine, l'identification masculine se faisant dans un second temps ; l'homme abandonne la position protoféminine au moment de la séparation-individuation. Aussi, la perversion est-elle un des aléas de cette phase, l'enjeu étant la projection de la haine. Il établit la perversion comme meurtre de la mère perçue comme une menace à l'identité sexuelle de l'homme. L'acte place alors le pervers dans une position triomphale de vainqueur, « triomphe illusoire à répéter à l'infini », qui explique la compulsion de répétition.
Les Perversions sexuelles et narcissiques, Gérard Pirlot/
Jean-Louis Pedinielli, éd. Armand Colin, coll. « 128 Psychologie », 2005
(ISBN 2-200-34042-7), partie II. Caractéristiques des perversions, chap. 3. Invariants psychopathologiques, 3.1 L'Œdipe et la castration b) Problématiques pré-œdipiennes du pervers, p. 51
Perversions narcissiques
Les termes « perversion » et « perversité » portent à confusion. Si la perversion renvoie, en clinique, à des conduites agies, la perversité a trait à un contenu moral, comme la cruauté d'un sujet, son plaisir à faire, consciemment, du mal à autrui. Ainsi la perversité est associée à la perfidie, à la malignité, autant d'attitudes qui impliquent une dimension de profit narcissique et évoquent tant la perversion sexuelle que la perversion narcissique.
Les Perversions sexuelles et narcissiques, Gérard Pirlot/
Jean-Louis Pedinielli, éd. Armand Colin, coll. « 128 Psychologie », 2005
(ISBN 2-200-34042-7), partie IV. Perversions narcissiques, chap. 1. Pourquoi l'extension du terme ?, 1.2 Perversion/perversité ; séduction sexuelle/narcissique, p. 102