Mikhaïl Aleksandrovitch Bakounine
Apparence
Michel Bakounine est un philosophe anarchiste russe, né à Priamoukhino, en Russie, le 8 mai 1814 et mort à Berne, en Suisse, le 1er juillet 1876. Il pose dans ses écrits les fondements du socialisme libertaire.
Fédéralisme, socialisme et antithéologisme
[modifier]D’autres sont si heureux d’avoir retrouvé la parenté de l’homme avec le gorille, qu’ils voudraient le conserver toujours à l’état d’animal et se refusent à comprendre que toute sa mission historique, toute sa dignité et toute sa liberté consistent à s’en éloigner.
- « Fédéralisme, socialisme et antithéologisme », Michel Bakounine, dans Œuvres, Michel Bakounine, éd. P.-V. Stock, coll. « Bibliothèque sociologique », 1895, p. 109, note (texte intégral sur Wikisource)
Je ne suis vraiment libre que lorsque tous les êtres humains qui m'entourent, hommes et femmes, sont également libres. La liberté d'autrui, loin d'être une limite ou la négation de ma liberté, en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation. Je ne deviens libre vraiment que par la liberté d'autres, de sorte que plus nombreux sont les hommes libres qui m'entourent et plus profonde et plus large est leur liberté, et plus étendue, plus profonde et plus large devient ma liberté.
- « Dieu et l’État (extrait du manuscrit inédit) », Michel Bakounine (1882), dans Œuvres, Michel Bakounine, éd. P.-V. Stock, coll. « Bibliothèque sociologique », 1895, p. 281 (texte intégral sur Wikisource)
Si Dieu est, l'homme est esclave ; or l'homme peut, doit être libre, donc Dieu n'existe pas. Je défie qui que ce soit de sortir de ce cercle ; et maintenant qu'on choisisse.
- Dieu et l'État (1882), Michel Bakounine, éd. La révolution en charentaises, 2005, chap. L'idée déiste et la constitution des religions, p. 11 (texte intégral sur Wikisource)
Amoureux et jaloux de la liberté humaine, et la considérant comme la condition absolue de tout ce que nous adorons et respectons dans l’humanité, je retourne la phrase de Voltaire, et je dis : Si Dieu existait réellement, il faudrait le faire disparaître.
- Dieu et l'État (1882), Michel Bakounine, éd. La révolution en charentaises, 2005, chap. L'idée déiste et la constitution des religions, p. 12 (texte intégral sur Wikisource)