Martin Luther
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Martin Luther (1483-1546) est un théologien allemand à l’origine de la Réforme protestante.
Citations de Martin Luther
[modifier]De la liberté du chrétien (Von der Freiheit eines Christenmenschen), 1520
[modifier]Le chrétien est un serviteur plein d'obéissance, il se soumet à tous.
- Le Livre de la liberté chrétienne (1520), Martin Luther (trad. Félix Kuhn), éd. Librairie Sandoz & Fischbacher, 1879, p. 22
Commentaire de l’Épître aux Galates (In epistolam S. Pauli ad Galatas commentarius), 1535
[modifier]- Œuvres, Martin Luther (trad. René-Henri Esnault), éd. Labor et Fides, 1972, t. XVI — Commentaire de l’Épître aux Galates (tome II), chap. IV, p. 97
Citations sur Martin Luther
[modifier]- Le Christianisme et la Révolution française, Edgar Quinet, éd. Comptoir des imprimeurs-unis — Comon et Cie, 1845, Dixième leçon, p. 256
- Zénon s'adressant au prieur des Cordeliers et détournant une citation attribuée à Thomas d’Aquin.
- L’Œuvre au noir (1968), Marguerite Yourcenar, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1991 (ISBN 2-07-036798-3), partie La Vie immobile, chap. La Maladie du prieur, p. 274
Ce brutal ignore tout sentiment chevaleresque. Il ne montre ni générosité ni compassion à l’égard du vaincu et continue de frapper avec une rage folle l’ennemi à terre et sans défense. Il jubile lorsque Thomas Münzer et dix mille paysans sont lâchement assassinés et se glorifie hautement de ce que « leur sang retombe sur sa tête » ; il se réjouit en apprenant qu’ont péri misérablement ce « pourceau » de Zwingle, ce Carlstadt et tous ceux qui lui ont résisté. Jamais cette homme ardent, à la haine puissante, n’a su rendre justice à un ennemi, même mort. En chaire, Luther est un orateur à la voix mâle et entraînante ; chez lui, c’est un bon père de famille ; comme artiste et poète, il fait preuve d’une très grande culture ; mais dès qu’une querelle s’engage, il devient aussitôt un loup-garou, une fureur effroyable s’empare de lui, une fureur que n’arrêtent aucun scrupule, aucun sentiment.
- Érasme (1935), Stefan Zweig (trad. Alzir Hella), éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 2010 (ISBN 978-2-246-16853-9), p. 111
Faite jaillir quelques étincelles, recourir à des feintes habiles et nouvelles, bouter hors sa selle un mauvais latiniste, ces tournois spirituels ne sont pas contraires à la nature d'Érasme ; mais il ne comprendra jamais la joie que ressent Luther à écraser, à fouler aux pieds un adversaire ; jamais, dans aucune de ses nombreuses polémiques il ne néglige la politesse, jamais il ne s’abandonne à la haine « meurtrière » d’un Luther à l’égard de l’ennemi.
- Érasme (1935), Stefan Zweig (trad. Alzir Hella), éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 2010 (ISBN 978-2-246-16853-9), p. 112