Manuel Vázquez Montalbán
Apparence
Écrivain catalan de langue espagnole, Manuel Vázquez Montalbán est né à Barcelone le 14 juin 1939, et mort à Bangkok le 18 octobre 2003.
Assassinat à Prado del Rey et autres histoires sordides (Asesinato en Prado del Rey y otras historias sórdidas), 1987
[modifier]Vous avez devant vous un ancien combattant antifranquiste, et cela peut paraître incroyable, mais c’est mal vu aujourd’hui, ça provoque rougeur, honte et mauvaise conscience. La vie de cette démocratie est comme l’échelle d’un poulailler : courte et pleine de merde.
- Assassinat à Prado del Rey et autres histoires sordides, Manuel Vázquez Montalbán (trad. Claude Bleton), éd. Paris : Points, DL 2007 (ISBN 978-2-75780-649-4), p. 29
Quand on doute de vos capacités à cinquante ans, le mieux est de renoncer à avoir des capacités.
- Assassinat à Prado del Rey et autres histoires sordides, Manuel Vázquez Montalbán (trad. Claude Bleton), éd. Paris : Points, DL 2007 (ISBN 978-2-75780-649-4), p. 59
- Citation choisie pour le 27 novembre 2016.
Particulièrement doué pour la digression, Araquistain ne se contentait pas de la cultiver : ses films étaient une digression à l’état pur, des variations autour d’une idée-prétexte qui était en définitive la seule chose qu’il n’avait pas osé modifier, mais dont on sentait qu’il en grillait d’envie.
- Assassinat à Prado del Rey et autres histoires sordides, Manuel Vázquez Montalbán (trad. Claude Bleton), éd. Paris : Points, DL 2007 (ISBN 978-2-75780-649-4), p. 63
[…] une histoire absurde, mise à la sauce idéologique, où les personnages passaient leur temps à dire merde, putain, mes couilles, con, conditions objectives, lutte des classes et autres schémas marxistes, mais empreints d’une certaine coquetterie, d’un relent de nostalgie négative.
- Assassinat à Prado del Rey et autres histoires sordides, Manuel Vázquez Montalbán (trad. Claude Bleton), éd. Paris : Points, DL 2007 (ISBN 978-2-75780-649-4), p. 66
Son fils unique avait épousé en Suisse une indigène qui regardait d’un mauvais œil les races peuplant les rives de la Méditerranée, sans doute son expérience matrimoniale l’avait-elle amenée à la conclusion que l’ardeur des Latins était un mythe.
- Assassinat à Prado del Rey et autres histoires sordides, Manuel Vázquez Montalbán (trad. Claude Bleton), éd. Paris : Points, DL 2007 (ISBN 978-2-75780-649-4), p. 195