Le Président (film, 1961)
Le Président est un film d'Henri Verneuil avec des dialogues de Michel Audiard, d'après un roman éponyme de Georges Simenon. Il est sorti à Paris, le .
Citations
[modifier]- Alfred Adam, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- À son médecin
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Citation choisie pour le 9 janvier 2009.
- Henri Crémieux, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Henri Crémieux, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Référence à une citation de Winston Churchill
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Pierre Larquey, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Lors de la séance de l'Assemblée
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Citation choisie pour le 11 juillet 2011.
- Discours à l'Assemblée Nationale
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Lors de l'appel, à l'Assemblée, du Président Beaufort concernant les députés liés à la Haute finance.
- Jacques Monod, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Au député Valimont.
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Citation choisie pour le 30 novembre 2008.
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Jacques Marin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Lors de la tentative de la secrétaire de Beaufort de dérober une lettre compromettant Chalamont.
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Citation choisie pour le 22 juillet 2011.
- À Chalamont.
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- À Beaufort.
- Bernard Blier, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Lors de la confrontation finale avec Chalamont
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Lors de la confrontation finale avec Chalamont
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Au curé venu aux nouvelles de sa santé.
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Au curé venu aux nouvelles de sa santé.
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
Dialogues remarquables
[modifier]Mademoiselle Millerand : Vous ne trouvez pas, Mr le Président, que Sir Merryl a veilli ?
Le président Beaufort : Ooohhh, ben parce que y'a très longtemps que vous ne l'avez pas vu. Les vieillards c'est comme les bébés, ça change très vite. Moi je crains rien, vous me voyez tous les jours.
- Renée Faure, Jean Gabin., Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
Le président Beaufort : Quoi ? Qu'est-ce qu'y a ? Que je fume la première maintenant ou après déjeuner, du moment je dépasse pas ma ration, qu'est-ce que ça peut vous faire, hein ?
Mademoiselle Millerand : Mais je n'ai rien dit.
Le président Beaufort : Non vous alliez le dire ! ... Pourquoi ne fumez-vous pas Millerand ? Ça rend aimable.
- Lorsque Mademoiselle Millerand regarde Le président Beaufort s'apprêtant à s'allumer la moitié d'une cigarette qu'il vient de se préparer.
- Jean Gabin, Renée Faure., Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
Une dame de compagnie : C'est exquis vous ne trouvez pas ?
Le président Beaufort : Ma chère amie, Wagner est inécoutable ou sublime selon les goûts, mais exquis surement pas.
[Chalamont remplace Beaufort sur son siège]
Une dame de compagnie : Paraît qu'on ne peut pas trouver Wagner exquis. Alors qui peut-on trouver exquis, je vous le demande !
Philippe Chalamont : Mozart, ou Tino Rossi.
- Christiane Barry, Bernard Blier., Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
Le président Beaufort : En dehors des charges du pouvoir, vous faire plaisir est le premier de mes soucis. Bonsoir.
Mme Lauzet-Duchet : Bonsoir
[s'éloignant]
Mme Lauzet-Duchet : Et dire que pendant des années vous m'avez dépeint Émile comme un rustre.
Henri Lauzet-Duchet, gouverneur de la banque de France : Comme un rustre oui, mais jamais comme un imbécile.
- Jean Gabin, actrice non créditée, Louis Seigner., Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
Un ministre : Je ne vois pas pourquoi on ne ferait pas confiance à des financiers en matière de finances.
Antoine Monteil, ministre des finances : L'ennui, c'est que leur intérêt ne coïncide pratiquement jamais avec ceux du pays.
Un ministre : Qu'est ce que cela prouve ?
Le président Beaufort : Cela prouve qu'un homme intelligent peut dire des bêtises.
- Jean Ozenne, Henri Crémieux, Jean Gabin., Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
[La bonne Huguette vient de demander son après-midi « pour aller voir sa grand-mère qui est malade ».]
Le président Beaufort : Elle témoigne d'une imagination délicate.
Mademoiselle Millerand : D'un certain culot, oui.
Le président Beaufort : Non, le culot aurait été de me dire « M. Le président j'ai besoin de mon après-midi pour aller me faire sauter ».
- Jean Gabin, Renée Faure., Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
Augustin, l'agriculteur : Tiens, tu veux le fonds de ma pensée, hein, les députés il faudrait tous les fiche dans la Seine.
Le président Beaufort : Oh, sois tranquille, ils savent nager.
Augustin, l'agriculteur : La politique est un métier de voyous.
Le président Beaufort : Et ben dis donc je te remercie.
Augustin, l'agriculteur : Oh non non, c'est pas pour toi que je dis ça, tu le sais bien, non toi tu es d'ici c'est pas pareil, la culture tu es presque né dedans.
Le président Beaufort : Et bien tu vois c'est sans doute pourquoi ils ne m'ont jamais confié le portefeuille de l'agriculture. Je te l'aurais refusé d'ailleurs, pour ne pas me fâcher avec toi.
- Pierre Larquey, Jean Gabin., Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
Le président Beaufort : Vous me demandez d'intervenir auprès des services des adjudications pour faciliter une affaire à laquelle vous, conseiller général, êtes associé. Alors je dis non, c'est tout !
Xavier Taupin : Et bien, j'ai besoin d'un coup de main. Tu peux tout !
Le président Beaufort : C'est précisément pour ça que je ne peux pas tout me permettre. Excusez-moi !
- Jean Gabin, Raoul Marco., Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
Antoine Monteil, ministre des finances : Et dire qu'il a été proposé pour la commission de censure. Heureusement qu'il a été blackboulé.
Un ministre : Par qui ?
Le président Beaufort : Par tous ceux qui savent lire et écrire.
- En parlant d'un député à la tribune de l'Assemblée.
- Henri Crémieux, acteur non crédité, Jean Gabin., Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
Antoine Monteil, ministre des finances : Il dit n'importe quoi !
Le président Beaufort : C'est l'apanage de l'opposition.
- En parlant de Chalamont lors de la séance à l'Assemblée.
- Henri Crémieux, Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
Un député : Quand on veut pas du pouvoir, on le refuse, M. Beaufort. On peut très bien vivre dans l'ombre.
Le président Beaufort : Et ne jamais en sortir vous en savez quelque chose.
- René Berthier, Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
Le président Beaufort : Tout le monde parle de l'Europe. Mais sur la manière de faire cette Europe que l'on ne s'entend plus. C'est sur les principes essentiels que l'on s'oppose. Pourquoi croyez vous, Messieurs, que l'on demande au Gouvernement de retirer son projet d'union douanière. Parce qu'il constitue une atteinte à la souveraineté nationale ? Non, pas du tout ! Simplement parce qu'un autre projet est prêt.
Philippe Chalamont : C'est faux !
Le président Beaufort : Un projet qui vous sera présenté par le prochain gouvernement.
Philippe Chalamont : Monsieur le Président je vous demande la permission de vous interrompre.
Le président Beaufort : Ah non ! Et ce projet, d'avance je peux vous en annoncer le principe. La constitution de trusts horizontaux et verticaux et de groupes de pressions qui maintiendront sous leur contrôle non seulement les produits du travail, mais les travailleurs eux-mêmes. On ne vous demandera plus, messieurs, de soutenir un ministère, mais d'appuyer un gigantesque conseil d'administration.
- Jean Gabin, Bernard Blier, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Citation choisie pour le 6 août 2009.
Le président Beaufort : Je vous reproche simplement de vous être fait élire sur une liste de gauche et de ne soutenir à l'Assemblée que des projets d'inspiration patronale.
Le député Jussieu : Il y a des patrons de gauche ! Je tiens à vous l'apprendre.
Le président Beaufort : Oui, et y'a aussi des poissons volants mais qui ne constituent pas la majorité du genre.
- Passe d'armes à l'Assemblée Nationale.
- Jean Gabin, Louis Arbessier, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Citation choisie pour le 25 mars 2011.
Le député Audran de Hauteville : Les Hauteville n'ont pas de leçon à recevoir M. Beaufort, ils pourraient par contre vous en donner.
Le président Beaufort : J'en suis certain. Venant de gens qui allient la vocation de pacifiste au métier d'armurier, j'aurais en effet beaucoup de choses à apprendre.
- Acteur non crédité, Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Citation choisie pour le 15 avril 2011.
François, le chauffeur : J'ai eu ma congestion pulmonaire et je me suis dit « T'attendais la mort de ton patron, c'est le ciel qui te punit ». Comme quoi les mauvaises pensées...
Le président Beaufort : ... ne sont permises qu'aux gens bien portants.
- Jean Gabin, Alfred Adam, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
Philippe Chalamont : Savez-vous ce que vous allez avoir au Gouvernement ? Un Bergelon, un Marcel Ferchoux, un crétin. Et un crétin comme vous les aimez, honnête.
Le président Beaufort : Eh ben, ce sera toujours ça ! Étant donné ce que ça rapporte, il faut bien que cela serve à quelque chose d'être honnête !
- Lorsque Beaufort éconduit Chalamont.
- Bernard Blier, Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
Le président Beaufort : Madame la rédactrice en chef, au risque de vous décevoir, je me dois de vous informer, que ma vie sentimentale fut extrêmement brève. Veuf, après dix ans d'une union parfaitement heureuse, il ne m'est jamais venu à l'idée de me remarier. Durant les trente années qui ont suivi, je n'ai eu qu'une maîtresse, la France. Pour le reste, je me suis toujours adressé aux maisons closes et aux théâtres subventionnés.
Mademoiselle Millerand : Oh ! On va pas envoyer ça ?
Le président Beaufort : Si, et avec une photo encore ! Tenez, envoyez donc celle où je suis au gala des Petits Lits Blancs, avec le président Doumergue et les Dolly Sisters.
- Réponse de Beaufort dictée à sa secrétaire pour un magazine féminin.
- Jean Gabin, Renée Faure, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- Citation choisie pour le 10 décembre 2009.
Film Le président (1961) avec Jean Gabin, Bernard Blier, Renée Faure…
Discours du Président du conseil (Jean Gabin) en réponse à celui de Mrs Chalamet à l’Assemblée National (1 :07 :12)
(Le président de l’assemblée) : La parole est à Monsieur le président du conseil.
« Messieurs, Monsieur Chalamon vient d’évoquer en termes émouvant les victimes de la guerre. Je m’associe d’autant plus volontiers à cet hommage, qui s’adresse à ce qui fut les meilleurs de mes compagnons. Au moment de Verdun Monsieur Chalamont avait 10 ans, ce qui lui donne par conséquent le droit d’en parler… (rires) Etant présent sur le terrain des opérations je ne saurais prétendre à la même objectivité…. on a une mauvaise vue d’ensemble quand on voit les choses de trop près ! Monsieur Chalamont parle d’un million cinq cent mille morts, personnellement je ne pourrai en citer qu’une poignée, tomber tout près de moi (applaudissements à gauche) j’ai honte messieurs, mais je voulais montrer Monsieur Chalamont que je peux moi aussi faire voter les morts. Le procédé est assez méprisable croyez-moi. Moi aussi j’ai un dossier complet, 300 pages, 300 pages de bilan et de statistiques que j’avais préparé à votre attention. Mais en écoutant Monsieur Chalamont je viens de ma percevoir que le langage des chiffres à ceci de commun avec le langage des fleurs : on lui fait dire ce que l’on veut. Les chiffres parlent mais ne crie jamais ! C’est pourquoi il n’empêche pas les amis de Monsieur Chalamont de dormir ! Permettez-moi Messieurs de préférer le langage des humains, je le comprends mieux ! Pendant toutes ces années de folie collective et d’autodestruction, je pense avoir vu tout ce qu’un homme peut voir : des populations jetés sur les routes, des enfants jeter dans la guerre, des vainqueurs et des vaincus finalement réconcilier dans des cimetières que leur importance à élever au rang de curiosités touristiques ! La paix revenue, j’ai visité les mines, j’ai vu la police charger des grévistes, je l’ai vu aussi chargé des chômeurs ! J’ai vu la richesse de certaines contrer et l’incroyable pauvreté de certaines autres : et bien durant toutes ces années je n’ai jamais cessé de penser à l’Europe ! Monsieur Chalamont lui a passé une partie de sa vie dans une banque à y penser aussi : nous ne parlons forcément pas de la même Europe ! – (opposition droite et extrême / conservateur) nous pensons d’abord à la France ! Et vous n’avez pas le monopole de l’Europe, nous y pensons aussi ! – (le président du conseil) Tout le monde parle de l’Europe ! Mais c’est sur la manière de faire cette Europe que l’on ne s’entend plus, c’est sur les principes essentiels que l’on s’oppose. Pourquoi croyez-vous messieurs que l’on demande au gouvernement de retirer son projet d’union douanière : parce qu’il constitue une atteinte à la souveraineté nationale ? Non pas du tout. Simplement parce qu’un autre projet est prêt. – (opposition droite et extrême/conservatrice) c’est faux ! – (le président du conseil) Un projet qui vous sera présenté par le prochain gouvernement ! – (opposition droite et extrême/conservatrice) Monsieur le président je demande la permission de vous interrompre. – (le président du conseil) À non ! Et ce projet je peux d’avance vous en dénoncer le principe : la constitution de Trust horizontaux et verticaux et de groupe de pression qui maintiendront sous leur contrôle non seulement les produit du travail mais les travailleurs eux-mêmes. On vous demandera plus Messieurs de soutenir un ministère mais d’appuyer un gigantesque conseil d’administration. Brouhaha, sifflement et l’assemblée chahutent de gauche à droite. Le président de l’AN (clochette) : messieurs un peu de calme, la parole est à Monsieur le président du conseil. – (le président du conseil) Si cette assemblée avait conscience de son rôle, elle repousserait cette Europe des maîtres de forge et des compagnies pétrolières, cette Europe qui a l’étrange particularité de vouloir se situe au-delà des mers c’est-à-dire partout sauf en Europe car je les connais moi ces européens à tête d’explorateur ! – (opposition droite et extrême/conservatrice) La France le 89 avec une mission civilisatrice à remplir. – (le président du conseil) Et quelques profits à en tirer ! – (opposition droite et extrême/conservatrice) Il y avait des places à prendre. Le devoir de la France était de les occuper pourrait trouver de nouveau débouchés pour son industrie, un champ d’expérience pour ses armes. – (le président du conseil) Et une école d’énergie pour ses soldats, je connais la formule. Et bien personnellement je trouve cette mission sujette à caution et le profit dérisoire, sauf évidemment pour quelques affairistes en quête de fortune et quelques missionnaires en mal de conversion. Or je comprends très bien que le passif de ces entreprises n’effraie pas une assemblée ou les parties ne sont plus que des syndicats d’intérêts ! Brouhaha complet. – (deux hommes à gauche) Il est fou, c’est un suicide ! Non mais c’est un adieu… – (un homme du centre droit prend la parole) Monsieur le président de l’assemblée…. Monsieur le président de l’assemblée je demande que les insinuations calomnieuses que le président du conseil vient de porter contre les élus du peuple ne soit pas publiée au JO ! (Applaudissements) – (le président du conseil) J’attendais cette protestation mais je ne suis pas surpris qu’elle vienne de vous Monsieur Jussieu : vous êtes je crois conseil juridique des aciéries Crénaire, je ne vous le reproche pas. – (le même homme - centre droit) Vous êtes trop bon ! – (le président du conseil) Je vous reproche simplement de vous être fait élire sur une liste de gauche et de voter à l’assemblée que des projets d’inspiration patronale. – (le même homme - centre droit) Il y a des patrons de gauche ! Je tiens à vous l’apprendre. – (le président du conseil) Il y a aussi des poissons volants mais qui ne constitue pas à la majorité du genre. Brouhaha. – (le président du conseil) J’ai parlé tout à l’heure de syndicat d’intérêt, voulez-vous messieurs que je fasse l’appel de cette assemblée ? Nous allons même le faire par ordre alphabétique. « Ooooh…ooh… »