Aller au contenu

Laurent Obertone

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.

Laurent Obertone, né en 1984, est un journaliste, romancier, publiciste et essayiste français, proche de la mouvance du libertarianisme conservateur. Son travail est centré sur la criminologie, les médias et le multiculturalisme. Ses thèses sont particulièrement influentes dans les milieux d'extrême droite et de droite.

Toutes les civilisations sont violentes, et tous les animaux sont violents, y compris les bonobos.


Mais nous avons aussi notre libre-arbitre, qui nous permet de nous opposer à notre programme, de nous inventer une morale, ou de nous suicider.


À titre individuel, les taux élevés de testostérone et bas de sérotonine sont héritables et corrélés à la violence.


Un homme qui refuse de séduire et qui se désintéresse de ses enfants risque de voir ses gènes disparaître.


Et puis des idées nouvelles ont émergé. Les hommes seraient égaux. Les puissants seraient donc des coupables, les faibles des victimes. C’est la morale des faibles, dont parlait Nietzsche, qui a renversé la morale biologique. Cette nouvelle morale étant basé sur l’envie, elle n’a pas manqué de partisans.


Hitler est devenu l’épouvantail officiel de la morale dominante. Si vous n’êtes pas d’accord, vous êtes un nazi.


La dualité morale séparant le groupe de la société est semblable à celle qui oppose deux tribus adverses : « Tu ne tueras pas les membres de ta bande, mais tu peux tuer tous les autres ».


Le viol de guerre est un moyen de transmission massive du capital génétique […]. En prenant les femmes des tribus conquises, ils répandent leurs gènes parmi les autres groupes. Et donc leur génome favorable.


L’altruisme au-delà du degré de parentèle est un égoïsme déguisé. Il est une expression de la compétition morale : je suis bon, j’aide les autres, on reconnaît que je suis bon, j’en tire un statut enviable, donc du pouvoir.


Il est bien possible que nous n’ayons aucune chance de survivre à notre morale hors-sol […]. L’évolution favorise la survie des mieux adaptés, la morale travaille à leur disparition. Est-ce une bonne idée ?


Les sociétés rejettent cruellement, depuis toujours, ce que la biologie commande de rejeter. Elles rejettent le malade, le difforme, le dangereux, le voleur, le tricheur, le déviant ou même l’éternel célibataire.


Tous les journalistes disent la même chose, seule la forme change. […] Pourquoi les journalistes sont-ils quasiment tous de gauche, ou à l’extrême rigueur d’un centre droit terrorisé par les excommunications de gauche ?


À Oslo, deux viols sur trois sont commis par des malfaiteurs musulmans et 80% des victimes sont des Norvégiennes autochtones.


Ce sont les lions et les hyènes [les immigrés], nous sommes les gnous.


L’égalité, c’est l’empêchement de l’évolution.


Dans cent ans, viendra mon Virgile, mon Chrétien de Troyes, mon Homère. On racontera mon épopée. Je serai l’égal de Lancelot, d’Énée, d’Achille.


Il y aura de plus en plus de types comme moi. Qu’en fera la Norvège ? Elle tentera de les psychanalyser. De décréter qu’ils sont fous, parce qu’ils ne correspondent pas à la morale publique ? Me déclarer fou serait un acte politique revenant à qualifier de fous ceux qui n’exaltent pas le multiculturalisme.


La morale, c’est celle des gènes. Survivre, protéger les siens, s’imposer, trouver et séduire le partenaire, transmettre la vie, prendre soin des enfants […]. Certains n’ont pas d’enfants par conviction.


Toute évolution n’est due qu’à la compétition.


Nous périssons par l’intelligence, pervertie par le marxisme, mise au service de notre suicide. Notre colonie sera massacrée par le premier ennemi venu. Oui, le reste du monde, contrairement à l’Europe, n’a pas pris la décision de se suicider. Les musulmans, même s’ils sont intellectuellement, culturellement et technologiquement inférieurs, peuvent nous battre. Parce qu’on le veut bien. Parce qu’on leur donne les moyens de le faire. Parce qu’on les invite à le faire. Nous sommes totalement sortis de la compétition pour la vie. Je m’efforce de la relancer.


Je m’excuserai quand les ministres s’excuseront d’avoir permis et organisé le viol de milliers de mes sœurs et le meurtre de milliers de mes frères. Ce sont eux qui s’efforcent de faire disparaître la culture norvégienne, et bientôt le génome nordique.


Hitler est leur terme générique pour qualifier ceux qui ne pensent pas exactement comme eux.


Aujourd’hui les marxistes ont le monopole du mythe. Ils sont journalistes, enseignants, éditeurs, libraires, experts, conseillers, « vedettes », politiciens, communicants, magistrats. Ils contrôlent tout. Tout ce qui ne rentre pas dans leur cadre et éliminé.


Aujourd’hui elles [les femmes] se font prendre par l’envahisseur, ceux qui sont encore à peu près des hommes. C’est d’ailleurs pour ça qu’ils ne se soucient guère de leur consentement. Mais la plupart d’entre elles sont partantes : des Norvégiens il n’émane plus aucun pouvoir, tant ils ne cessent de se vomir dessus et de glorifier l’Autre. En forniquant avec le premier chamelier venu, elles foutent en l’air d’inestimables millénaires d’hérédité nordique, tout ça parce que les marxistes leur ont expliqué combien c’était beau le métissage, encore plus cool que la bouffe équitable. Le jour où ils leur diront que c’est enrichissant de se suicider, elles se défenestreront dans la seconde.


Les immigrés sont les légions électorales du marxisme triomphant.


Et si le problème, c’était le mélange ? On se massacre aux États-Unis, au Brésil, en Afrique du Sud, en Asie du sud, parce que ces régions du monde sont gravement multiraciales.


C’est sur ce terreau que la religion catholique est devenue la religion marxiste. Au sein d’une société, la pitié devient encombrante, contre-évolutive.


Il y a la morale de la gazelle et celle du guépard. Ce qui est bien pour un individu pour un groupe d’individus ne peut absolument pas l’être pour tous les autres.


Enfile cette capote, petit nègre, et va baiser tes cousines. On oublie de dire que même ainsi protégé tu risques d’attraper le Sida plus que n’importe quel européen qui viole des toxicos sans latex. Prends nos médicaments, mange notre riz, petit nègre. Croîs et multiplie. On oublie de te dire que dans quelques années, les milliers que vous auriez dû être seront des milliards. Et comme on aura fait banqueroute, vous mourrez.


Pour les antiracistes, les blonds aux yeux bleus ont moins de valeur qu’un ours polaire.


Citations sur Utøya

[modifier]
[A]ucun lecteur n’est assez naïf pour croire que c’est Breivik qui parle. Sans porter de jugement sur les talents divinatoires de Laurent Obertone, c’est bien lui qui écrit. C’est donc lui qu’on lit. Sa fascination pour Breivik, la complaisance académique avec laquelle il décrit les balles qui rentrent dans les corps et qui rebondissent contre les os des mâchoires et qui déchirent les organes et qui tuent sur le coup, descriptions finalement peu intéressantes, saturées de termes médicaux dont il semble très fier. On finit par se demander si Obertone n’a pas fait son autoportrait en tueur de masse. […] Breivik, sous la dictée d’Obertone, explique qu’il a les yeux grands ouverts sur la réalité de l’invasion islamique de l’Europe, pendant que « les marxistes » préfèrent vivre dans leur petit fantasme multiculturel ; on retrouve là un élément de langage classique des identitaires et on se souvient qu’Obertone lui-même a plus d’une fois manié l’argument.
  • « Vous reprendrez bien un éloge littéraire d’Anders Breivik ? », David Caviglioli, Le Nouvel Observateur, 11 septembre 2013 (lire en ligne)


Pour supporter ta vie de cinglé, pour ne pas être rattrapé par le silence et la solitude, tu t’occupes, cumules des habitudes et des dépendances, des substituts de travaux nommés loisirs, dont tu ne peux te défaire tant ils sont devenus la clé de ton équilibre psychique. Dès que tu parviens, par une planification de stratège, à te dégager un peu de temps entre tes ablutions, tes repas, ton travail, tes déplacements, tes affaires administratives, ta vie de couple et ta vie de famille, tu t’empresses de t’assourdir de musique, de t’aveugler de télévision, de t’abrutir en boite de nuit, aux concerts et au fêtes, tu t’assommes l’âme par le bruit permanent, celui de la masse, de mon verbiage médiatique, de ma publicité, de mes spectacles, de ma propagande, de mon divertissement, de tout ce qu’on nomme prolealiment en novlangue.


Parce que tu as renoncé à l’insatisfaction motrice, pour sombrer dans l’inerte abondance. Tu t’es persuadé que tu avais beaucoup de chance, parce que ta bonne société te vendait tout ce dont tu avais besoin. On s’occupait de toi, on veillait sur toi. Tout allait bien. « Relancez-la, cette fichue croissance, donnez-moi encore de la télévision, du portable et des burgers, et fichez-moi la paix avec votre responsabilité et votre liberté », proclamais-tu, en rotant.


Big Brother n’aura jamais assez de pouvoir, vous ne serez à ses yeux jamais assez soumis. Le parti encourage à mépriser tout résidu de comportement sauvage. Instincts, solitude, sobriété, honneur, fierté, méfiance, courage, esprit critique. Autant de comportements que vous teniez en estime, il y a quelques années. À rebours de l’intuition, vous devrez vous en débarrasser. Nous allons faire de vous un être parfaitement dévoué, obéissant et serviable.


Cuiller après cuiller, journalistes et experts te font avaler des situations des plus insensées, comme si elles étaient parfaitement normales. Comme l’écrivait Saint Augustin, « à force de tout voir, tu finis par tout accepter, à force de tout accepter tu finis par tout admettre, et à force de tout admettre tu finis par tout approuver. »


Je me mets à rêver dans un premier temps, on pourrait recourir aux mères porteuses volontaires, avant de totalement échapper à la reproduction sexuée, peut-être en créant des usines à bébé, pleines de ventres artificiels. C’est le seul moyen de détruire les conditions sexuelles. Il faudra ensuite réassigner hormonalement tous les individus, avant la naissance, avant même l’embryogenèse, afin de bloquer tout processus de sexualisation. Vaste et excitant chantier.


J’ai compris que les femmes n’avaient pas à être comme les hommes. Elles n’ont pas, comme le souhaitait Joy Sorman, à être vulgaires et à se rouler sous la table. La vérité, c’est qu’il ne doit plus y avoir ni de femme, ni d’homme. Nous ne voulons plus gagner la guerre des sexes, nous voulons les détruire. Ils sont un obstacle au grand projet égalitaire du parti.


Vous trouvez ça effrayant ? Je trouve ça excitant. Si l’homme est infiniment malléable, ré-éducable, ré-assignable, le maître est tout puissant. Il peut, et même il doit modifier l’homme, tant que subsisteront en lui des signes de résistance à la domestication totale.


Depuis toujours nous faisons peser sur vous cette peur de l’incorrect. Nous sommes installés dans votre conscience, vous le savez, et vous ne pourrez pas nous en déloger.
Sans doute parlerez-vous dans quelques années de citoyen en impondérabilité transitoire, de faubourg transcendant, de personne à la membrane avantageuse, de citoyen épidermiquement nanti.


L’art, comme ma morale, doivent échapper au bon goût, au sens commun, à la loi des hommes. C’est sacré. L’art, le progrès, la morale, les droits, les médias… tout le socle de la religion domestique ne se justifie que par lui-même, et s’efforce de se rendre inaccessible à la critique. L’art contemporain sanctifie le blasphème, mais blasphémer l’art contemporain est scandaleux. La presse défend la liberté d’expression totale, mais pas contre la presse. Au nom de la laïcité, le Parti peut attaquer toute religion, mais nul ne peut attaquer la religion du parti.


Des indices nous montrent chaque jour combien les capacités de résistance de notre société s’effondrent. Par exemple, quand ils lancent régulièrement des ballons d’essai, c’est-à-dire des énormités conçues pour jauger la capacité de résistance des foules et les préparer à une nouvelle avancée. Ils sont systématiquement accueillis par une réaction mollement outragée, puis il y a les débats, puis la loi, puis l’acceptation, puis l’oubli. À chaque nouveau ballon d’essai la réaction perd en durée et en intensité. Évolution typique d’un système immunitaire déprimé.


Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :