Léo Taxil
Apparence
Marie Joseph Gabriel Antoine Jogand-Pagès, dit Léo Taxil, né à Marseille le 21 mars 1854 et mort à Sceaux le 31 mars 1907, est un écrivain français, auteur du célèbre canular de Taxil auquel furent pris le pape et les évêques de France.
Citations
[modifier]Cette vanité du citadin ou du bourgeois de s'inféoder à la franc-maçonnerie a quelque chose de si banal et de si universel que je suis en admiration devant la bêtise humaine.
- Les sœurs maçonnes, Léo Taxil, éd. Letouzet et Ané, Paris, 1886, p. 17
- Citation choisie pour le 3 mars 2010.
Quand j'avais été affilié à la secrète association, je connaissais d'avance la comédie des diverses épreuves. J'étais au courant de bien des choses dont on fait grand mystère mais je ne savais pas que l'initié accepte une chaîne si lourde à porter.
- À propos de la franc-maçonnerie.
- Confession d'un ex-libre penseur, Léo Taxil, éd. Letouzet et Ané, Paris, 1887, p. 217 (texte intégral sur Wikisource)
« Le mensonge est le récit d'un fait contraire à la vérité ; mais dire des mensonges, c'est les raconter, ce n'est point mentir. »
- Léo Taxil attribue ses propos au livre Rituel de l'Apprenti-Maçon, par le F. Ragon, Vénérable de la Loge « les Trinosophes», de Paris ; édition sacrée, adoptée par le Grand Orient de France, page 37.
- Confession d'un ex-libre penseur, Léo Taxil, éd. Letouzet et Ané, Paris, 1887, p. 225 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 20 août 2010.
L'une des plus hardies mystifications des temps modernes est sans contredit la création de ce personnage étrange, le prétendu curé Jean Meslier, qui, en mourant, avait renié, dit-on, la religion dont il fut le ministre. Cette légende est bien faite pour frapper l'esprit des personnes simples ; aussi, est-elle exploitée de la belle façon par les anti-cléricaux.
- À propos de Jean Meslier.
- Confession d'un ex-libre penseur, Léo Taxil, éd. Letouzet et Ané, Paris, 1887, p. 227 (texte intégral sur Wikisource)
Ce testament, qui est intitulé Extraits des sentiments de Jean Meslier adressés à ses paroissiens, a été écrit, de la première ligne jusqu'à la dernière, par Voltaire, dont le style est, au surplus, facile à reconnaître.
- À propos du testament de Jean Meslier.
- Confession d'un ex-libre penseur, Léo Taxil, éd. Letouzet et Ané, Paris, 1887, p. 225 (texte intégral sur Wikisource)
On reproche, en général, aux Francs-Maçons de cacher avec trop de soin leur qualité. Sur dix membres d'une loge, un ou deux, tout au plus, ne font pas mystère de leur affiliation; les huit autres sont de vraies violettes. (…) La Franc-Maçonnerie, à tout propos, proclame, par ses divers organes, qu'elle se compose exclusivement de citoyens réunissant toutes les vertus civiques et privées. Il était donc intéressant de dresser la liste des hommes vertueux qui méritent si bien de la France !… C'est en secret qu'ils en étaient, jusqu'à présent, l'honneur; désormais ils en seront publiquement la gloire… Écartons les buissons ombreux, et que les violettes maçonniques resplendissent au soleil!…
- À propos de sa liste alphabétique des franc-maçons et du secret maçonnique qui y est lié.
- La France maçonnique, Léo Taxil, éd. La petite guerre, Paris, 1888, chap. avant-propos, p. VI
Il fit, ce jour-là, un serment de haine. Il jura de consacrer toute sa vie à combattre ces hommes qui lui avaient aliéné le cœur de son père pour une misérable question de dissentiments religieux ; il jura de faire, jusqu’à son dernier jour, jusqu’à sa dernière heure, jusqu’à sa dernière minute, une guerre acharnée, sans trêve ni merci, à cette secte de gens — qu’on a appelés plus tard « les cléricaux » — qui, sous prétexte de croyance et de foi, victiment les enfants et rendent les pères bourreaux.
- Léo Taxil explique l’origine de son anticléricalisme.
- À bas la calotte, Léo Taxil, éd. Bibliothèque anti-cléricale, 1879, chap. avant-propos, p. VIII (texte intégral sur Wikisource)