Jean Moulin
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Jean Moulin, né le 20 juin 1899 à Béziers (Hérault) et mort le 8 juillet 1943 à Metz (Moselle), est un haut fonctionnaire (préfet d'Eure-et-Loir) et résistant français.
Citations de Jean Moulin
[modifier]- Premier combat, Jean Moulin, éd. Les Éditions de Minuit, 1947 (ISBN 2-70-730404-2), p. cf. extrait mentionné sur la plaque apposée à la Taye (Saint-Georges-sur-Eure, Eure-et-Loir)
- Premier combat, Jean Moulin, éd. Les Éditions de Minuit, 1947 (ISBN 2-70-730404-2), p. cf. extrait mentionné sur la plaque apposée à la Taye (Saint-Georges-sur-Eure, Eure-et-Loir)
- Premier combat, Jean Moulin, éd. Les Éditions de Minuit, 1947 (ISBN 2-70-730404-2), p. cf. extrait mentionné sur la plaque apposée à la Taye (Saint-Georges-sur-Eure, Eure-et-Loir)
Citations sur Jean Moulin
[modifier]- (fr) Mémoires de guerre : L'appel : 1940-1942, Charles de Gaulle, éd. Pocket, 2010 (ISBN 978-2-266-20599-3), chap. 8 « La France combattante », p. 288-289 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Voilà donc plus de vingt ans que Jean Moulin partit, par un temps de décembre sans doute semblable à celui-ci, pour être parachuté sur la terre de Provence, et devenir le chef d'un peuple de la nuit. Sans cette cérémonie, combien d'enfants de France sauraient son nom ? Il ne le retrouva lui-même que pour être tué ; et depuis, sont nés seize millions d'enfants… Puissent les commémorations des deux guerres s'achever aujourd'hui par la résurrection du peuple d'ombres que cet homme anima, qu'il symbolise, et qu'il fait entrer ici comme une humble garde solennelle autour de son corps de mort.
- « Discours du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon », André Malraux, Ministère de la culture, 19 décembre 1964 (texte intégral sur Wikisource) (lire en ligne)
Comme Leclerc entra aux Invalides, avec son cortège d'exaltation dans le soleil d'Afrique, entre ici, Jean Moulin, avec ton terrible cortège. Avec ceux qui sont morts dans les caves sans avoir parlé, comme toi — et même, ce qui est peut-être plus atroce, en ayant parlé. Avec tous les rayés et tous les tondus des camps de concentration, avec le dernier corps trébuchant des affreuses files de Nuit et Brouillard, enfin tombé sous les crosses. Avec les huit mille Françaises qui ne sont pas revenues des bagnes, avec la dernière femme morte à Ravensbrück pour avoir donné asile à l'un des nôtres. Entre avec le peuple né de l'ombre et disparu avec elle — nos frères dans l'ordre de la Nuit…
- « Discours du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon », André Malraux, Ministère de la culture, 19 décembre 1964 (texte intégral sur Wikisource) (lire en ligne)
- « La Résistance est déjà bien là au Panthéon, Mona Ozouf ! », Pierre Péan et Eric Conan, Le Monde, 6 janvier 2014 (lire en ligne)