Jean Laplanche
Apparence
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Jean Laplanche (1924-2012), philosophe de formation, est un psychanalyste français.
Citations
[modifier]Mais le parcours de Jean Laplanche, figure centrale des développements post-lacaniens de la psychanalyse française, est surtout, si on peut dire, « intérieur », autrement dit marqué par une exigence à laquelle il n’a pas dérogé, une exigence de recherche, ou heuristique, qui, eût dit Jankélévitch, l’a fait se comporter, vis-à-vis du monde et des théories, « comme si rien n’allait de soi », comme si aucun « fait » ne devait échapper à la remise en question, ou à différentes « traductions. »
- Laplanche, en signes de deuil, 7 mai 2012, dans Libération.
« Pourquoi le temps, et pour quoi le temps à partir de la “théorie de la séduction généralisée” ? Eh bien, c'est qu'à mon sens il y a entre deux une liaison intime. La théorie de la séduction est une pensée du temps. C’est une pensée, permettez-moi ce néologisme, “traductive” du temps ».
- Problématiques VI, L’après-coup, Jean Laplanche, éd. PUF, 2006, p. 11.
Laplanche était un homme chaleureux, ouvert au débat et hostile à toute forme de réglementation des psychothérapies. Quand il recevait un visiteur dans son appartement de la rue de Varenne, donnant sur les jardins de l’Hôtel Matignon, il disait volontiers : « Moi je reste et eux s’en vont. »
- Mort du psychanalyste Jean Laplanche, par Élisabeth Roudinesco, 7 mai 2012, dans Centre interdisciplinaire de formation à la psychothérapie relationnelle.
L’un de mes vieux maîtres en philosophie, Martial Guéroult, disait qu’un bon livre est un livre que l’on lit encore 50 ans après sa parution. Lira-t-on Laplanche dans 50 ans ? J’en fais le pari, notamment parce que l’œuvre est grosse de questions qu’elle n’a fait elle-même que poser, œuvre ouverte que l’on peut découvrir sans être condamné, soit à y adhérer soit à la rejeter. Un petit tour du monde dans la psychanalyse d’aujourd’hui permet rapidement de constater que la discussion a commencé.
- Hommage à Jean Laplanche, par Jacques André, 6/2012, dans Le Carnet PSY (N° 164), p. 58-61..