Jardinier
Apparence
Littérature
[modifier]Poésie
[modifier]Paul Éluard , Capitale de la douleur, 1926
[modifier]Cachée
Le jardinage est la passion, belle bête de jardinier.
- Capitale de la douleur suivi de L'amour la poésie (1926), Paul Éluard, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 978-2-07-030095-2), partie Nouveaux poèmes, Cachée, p. 100
Roman
[modifier]James Joyce, Ulysse, 1922
[modifier]Par la fenêtre ouverte, les cris effarent le soir qui descend sur la cour d'honneur. Un jardinier sourd, en tablier, masqué du faciès de Matthew Arnold, pousse sa tondeuse sur la pelouse assombrie, et regarde de près la danse des fétus de l'herbe hachée. Pour nous-mêmes... néopaganisme... ombilic.
- Ulysse (1922), James Joyce (trad. Auguste Morel), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1957 (ISBN 2-07-040018-2), p. 15
Jean Genet, Pompes funèbres, 1947
[modifier]Le jardinier est la plus belle rose de son jardin.
- Pompes funèbres, Jean Genet, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 1978 (ISBN 2-07-027919-7), p. 50
- Citation choisie pour le 24 juin 2011.
Virginia Woolf, Les Vagues, 1952
[modifier]Cours ! dit Bernard. Cours ! Le jardinier à la barbe noire nous a vus ! On va nous tirer dessus ! On va nous tirer comme des geais et nous épingler au mur. Nous sommes en pays ennemi. Il nous faut nous réfugier dans le bois de hêtres. Il nous faut nous cacher sous les arbres. J'ai cassé une petite branche quand nous sommes venus. Il y a un sentier secret. Baisse-toi autant que tu peux. Suis-moi sans regarder derrière toi. Ils vont nous prendre pour des renards. Cours !
- Les Vagues (1931), Virginia Woolf (trad. Michel Cusin), éd. Gallimard, 2012 (ISBN 978-2-07-044168-6), p. 46