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Hervé Mariton

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Hervé Mariton, en 2009.

Hervé Mariton, né le 5 novembre 1958 à Alger (Algérie), est un homme politique français, député de la Drôme depuis 1993, maire de Crest depuis 1995, ministre de l'Outre-mer dans le gouvernement de Dominique de Villepin du 27 mars au 15 mai 2007.

Citation

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Que les vélos ne viennent pas emmerder les voitures !
  • (fr) « Plus de caméras et pauvres hors la ville », Collectif citoyen des quartiers, Le Crestois (ISSN 1148-5442), nº 6273, 8 janvier 2021, p. 6 (lire en ligne)


Certains ont voulu m'enfermer dans le sujet du mariage pour tous, mais j'existais en politique avant cela, je ne suis pas monomaniaque ! [...] Je paie surtout le fait d'avoir été trop longtemps un gentil garçon ! [...] Je ne suis pas le catho de service ! Je suis juif, je fais Kippour. Cela tombait d'ailleurs plutôt bien que le premier débat des primaires ait lieu le 13 octobre, et non pas le 12, jour de Kippour...
  • « Primaire de la droite : le "patatras" de Mariton », Hervé Mariton, Le Journal du dimanche, 25 septembre 2016 (lire en ligne)


Je suis un opposant de droite à la déchéance de nationalité. D'abord le véritable enjeu dans notre pays n'est pas celui du retrait mais de l'entrée dans la nationalité. Beaucoup de Français ne se satisfont pas d'une situation où un grand nombre de personnes deviennent, en métropole et outre-mer, françaises du seul fait qu'elles sont nées en France.

  • « Le véritable enjeu est l'entrée dans la nationalité », Hervé Mariton, Valeurs Actuelles, nº 4133, 11 au 17 février 2016, p. 76


Quand le mal n'est pas loin, quand le bien n'est pas là, autant abandonner cette idée. Oui, la France n'est pas là, autant abandonner cette idée. Oui, la France et les Français doivent combattre le terrorisme, mobiliser les moyens adaptés. L'état de droit doit être fort ; les lois doivent répondre aux exigences de notre temps. Non la déchéance de nationalité n'est pas une mesure adaptée. Elle ne sera pas efficace, elle porte une symbolique douloureuse. Et la France ne saurait se résigner à se définir par ce qu'elle n'est pas, par ceux qu'elle n'inclut pas. La France doit dire ce qu'elle est, ceux qu'elle veut parmi les siens.

  • « Le véritable enjeu est l'entrée dans la nationalité », Hervé Mariton, Valeurs Actuelles, nº 4133, 11 au 17 février 2016, p. 76