Hans-Ueli Vogt
Apparence
Hans-Ueli Vogt, né en 1969 est une personnalité politique suisse membre de l'Union démocratique du centre (UDC).
Citations
[modifier]La priorité du droit international est une erreur fondamentale pour plusieurs raisons. Elle a pour principal effet que les décisions d'une poignée de fonctionnaires et de juges étrangers annulent les décisions de notre parlement et de notre peuple. Cela signifie en clair que la Suisse est de plus en plus régie par un droit créé par des personnes sans aucune légitimité démocratique et n'ayant jamais à assumer la responsabilité.
- A propos du Droit international public
- « L'initiative pour l'autodétermination », Hans-Ueli Vogt, Franc-parler (journal), octobre 2018, p. 5
Le pacte entend faciliter la migration. Il pose unilatéralement la migration comme étant une source de bien-être, alors qu’elle est une source de conflits dans de très nombreux pays. Le pacte met unilatéralement l’accent sur les intérêts des migrants, alors qu’il n’y est nullement question de leurs devoirs. Les Etats d’accueil doivent veiller à ce que les migrants puissent vivre convenablement dans le pays de leur choix et que la population ne s’exprime plus négativement sur les migrations. Le pacte repose sur l’idéologie selon laquelle il existe un droit pour tout un chacun de s’établir là où il veut dans le monde. Ce pacte contredit dès lors notre Constitution.
- A propos du Pacte mondial sur les migrations
- « Le pacte sur les migrations contredit la Constitution suisse », Hans-Ueli Vogt, Franc-parler (journal), novembre 2018, p. 4
Il ne faut surtout pas se laisser tromper par le caractère formellement non contraignant sur le plan juridique, autrement dit par le caractère de soft law que revêt ce pacte. Le pacte sur les migrations contient en effet tout un alinéa sur sa mise en œuvre. Il y est stipulé que les Etats sont tenus de respecter les dispositions et les objectifs du pacte. Un forum créé à cette fin vérifiera régulièrement les progrès accomplis par les Etats au niveau de l’application du pacte. Les Etats doivent rédiger eux-mêmes les rapports y relatifs. En outre, le Secrétaire général de l’ONU doit présenter tous les deux ans à l’Assemblée générale de cette même ONU un rapport sur l’état de la mise en œuvre du pacte. Voilà comment fonctionne l’application de la soft law – il n’est pas nécessaire qu’elle soit formellement contraignante sur le plan juridique.
- A propos du Pacte mondial sur les migrations
- « Le pacte sur les migrations contredit la Constitution suisse », Hans-Ueli Vogt, Franc-parler (journal), novembre 2018, p. 4 et 5