Aller au contenu

Geoffroy Delorme

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.

Geoffroy Delorme, né en 1984, est un photographe animalier et écrivain français. Il est connu pour avoir vécu en ermite pendant 7 ans dans la forêt de Bord-Louviers en compagnie de chevreuils.

Citations[modifier]

L'homme-chevreuil (2021)[modifier]

Ce manque de considération des forestiers pour la forêt et ses habitants me désole profondément. Une forêt, c'est avant tout une communauté d'arbres qui accueille d'autres communautés végétales et animales. Lorsque l'équilibre sylvestre est ébranlé, ce sont toutes les communautés qui sont fragilisées. La forêt, c'est le reflet de la vie: complexe, mystérieuse, changeante. Elle offre à ses habitants ressources, protection, ombrage, réconfort, beauté et, surtout, elle est d'une grande importance biologique.
  • L'homme-chevreuil, Geoffroy Delorme, éd. Les Arènes, 2021  (ISBN 9791037502810), p. 177


Dégoûté par ma propre espèce qui tue sauvagement mes amis [les chevreuils], détruit leur environnement, manque de respect à la forêt, et blessé par l'attitude de mon entourage, je décide, à partir de ce moment, de rester le plus longtemps possible en complète autonomie, à vivre de la forêt sans retourner dans ce monde humain, inhumain, que je ne comprends décidément pas.
  • L'homme-chevreuil, Geoffroy Delorme, éd. Les Arènes, 2021  (ISBN 9791037502810), p. 186


Ensuite, les rois et les seigneurs transforment la chasse en sport de loisir et ne défendent plus les paysans des abroutissements répétés des animaux dans leurs champs. Une ordonnance de 1396 interdit même aux paysans de chasser, même si le gibier cause des dommages à leurs terres. La chasse, dont la mission première était d'éliminer les animaux sauvages, s'éloigne des intérêts du cultivateur pour devenir un plaisir égoïste de tuerie.
  • L'homme-chevreuil, Geoffroy Delorme, éd. Les Arènes, 2021  (ISBN 9791037502810), p. 220


La forêt est féconde, elle nous apporte nourriture et médicaments. Sans elle, nos paysages ne seraient que désolation et la vie serait réduite au silence le plus complet. C'est elle qui purifie l'atmosphère et nous permet de respirer l'oxygène, indispensable à tous les êtres vivants. Sans la forêt, il n'y a pas de vie animale, alors respectons-la, respectons les animaux qui y vivent et n'oublions pas, par égoïsme, cette dette que nous avons envers elle.
  • L'homme-chevreuil, Geoffroy Delorme, éd. Les Arènes, 2021  (ISBN 9791037502810), p. 251


Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :