François Rozier
Apparence
François Rozier, né le 23 janvier 1734 à Lyon, dans le département du Rhône et décédé le 29 septembre 1793 dans cette même ville est un botaniste et agronome français.
Citations
[modifier]Cours complet d'agriculture
[modifier]il est démontré qu’un champ circonscrit est plus productif qu’un champ ouvert. Il est également démontré qu’une haie située entre deux terres labourées, qui n’aura, par exemple, qu’un pied d’épaisseur par le bas & dix-huit pieds de longueur, donnera autant de bois qu’un taillis de même bois qui auroit dix-huit pieds en quarré. Quel sera donc le bénéfice, outre celui de clôture, si ces haies sont rendues productives comme il sera dit dans la suite. Boisez vos domaines, vos métairies ; je ne cesserai de le répéter. La majeure partie du Royaume est à la veille de manquer de bois. Celui des haies économisera les forestiers ; & c’est en ce moment la meilleure spéculation d’agriculture à laquelle les grands propriétaires doivent se livrer.
- Cours complet d'agriculture, François Rozier, éd. Hôtel Serpente, 1784, t. 5, p. 396 (texte intégral sur Wikisource)
le terrein occupé par une haie, rapporte plus que tout autre de grandeur égale. Pères de famille, qui aimez vos enfans ! plantez des haies, boisez-les ; vous y trouverez votre bois de chauffage, & les bois nécessaires pour les réparations de vos bâtimens, & pour le charronnage.
- Cours complet d'agriculture, François Rozier, éd. Hôtel Serpente, 1784, t. 3, p. 410 (texte intégral sur Wikisource)
la loi n’est presque jamais due à la prévoyance, mais le plus souvent au besoin.
- Cours complet d'agriculture, François Rozier, éd. Hôtel Serpente, 1782, t. 2, p. 345 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 26 novembre 2019.
La guerre trop meurtrière qu’on déclare à ces sortes d’oiseaux qu’on tue ou qu’on prend dans le nid, est peut-être la cause que les chenilles sont si multipliées dans certaines années : il est évident, qu’en détruisant les espèces qui les dévorent, nous veillons à la sureté de nos ennemis, sans nous en douter.
- Cours complet d'agriculture, François Rozier, éd. Hôtel Serpente, 1783, t. 3, p. 231 (texte intégral sur Wikisource)
Ne vaut-il pas mieux manger chaque fruit, chaque légume dans sa saison ? il a bien meilleur goût.
- Cours complet d'agriculture, François Rozier, éd. Hôtel Serpente, 1783, t. 3, p. 280 (texte intégral sur Wikisource)
La terre ne vieillit point, ne s’épuise pas tant que nous la cultivons, non suivant nos loix, nos coutumes ou préjugés, mais conformément à ses loix & à ses principes. Dès qu’elle est livrée à elle-même, de productive qu’elle étoit, elle devient peu à peu stérile [...] si, au lieu de dépouiller la terre de ses productions, on les enfouit dans ce même sol, elles lui rendent en entier les principes qu’elles ont pompés par leurs racines, & en outre ceux qu’elles ont absorbés de l’atmosphère : de-là vient que toutes les plantes quelconques rendent plus à la terre qu’elle n’en absorbent ; c’est le premier engrais naturel & le plus analogue, qui contient en quintessence les principes de tous les autres, puisqu’il a déjà été élaboré & rendu analogue à la plante.
- Cours complet d'agriculture, François Rozier, éd. Hôtel Serpente, 1783, t. 4, p. 217 (texte intégral sur Wikisource)