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Florence

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Le Ponte Vecchio.

Florence (Firenze en italien) est une ville d'Italie, capitale de la région de Toscane et chef-lieu de province.

Nulle ville n'est plus riche en souvenirs d'histoire et d'art.
  • Nouveau Larousse Illustré, Claue Augé (Dir.), éd. Larousse, 1898-1907, t. 4 (E-G), p. 567


Dante, Pétrarque, Vinci, Galilée. Florence produisait des génies puis les chassait, ou ne savait comment les retenir.
Personnellement, j'ai saisi l'âme de Florence au moment où l'Italie se défit. C'était le mois de Septembre de l'an 1943.


Tout devient fleur à Florence.


... et ces toits, c'est tout Florence, roussi par le soleil et fortement aggloméré, qui se tient sur son quant-à-soi, mais n'en pense pas moins, ainsi que le prouve les volets clos des maisons, par lesquels on peut si bien glisser un coup d'œuil chez le voisin

.

Florence au matin (2014)


Cultiver les arts, tous les arts - à la seule fin de s'instruire et de se distraire - rechercher l'élégance, pousser le raffinement à l'extrême, oser la curiosité intellectuelle et l'audace esthétique : sur ces points, Florence tenait les promesses de son passé, et les tenait avec générosité.


A l'inverse de Rome, qui poursuivait la tradition médiévale d'instruction - l'apprenti entrait très jeune dans un atelier, broyait les couleurs, préparait les toiles et pratiquait la technique avant la théorie - Florence proposait des cours de mathématiques et de physique, des leçons de perspective et de dessin, avant que le néophyte n'ose se servir d'un pinceau. L'idée venait de Léonard de Vinci qui avait voulu hisser la peinture au niveau d'une science. Transformer l'artisan en artiste ; le peintre en poète.
  • au sujet de l'apprentissage de la peinture en 1615 en Italie


[Florence] est sans doute la seule ville du monde où l'on n'aperçoive pas trace de haillons chez le peuple.
  • Les Nuits italiennes (1853), Joseph Méry, éd. Payot & Rivages, coll. « Voyageurs », 1998, chap. III, p. 23


Florence sait que les affaires, c'est l'argent des autres ; de l'argent médiéval, enfoui, peureux ou stupide, elle a fait du vif-argent.


Lorenzaccio (1896)

L'orfêvre : Les familles florentines ont beau crier, le peuple et les marchands ont beau dire, les Médicis gouvernent au moyen de leur garnison ; ils nous dévorent comme une excroissance vénéneuse dévore un estomac malade.


Lorenzo : Si tu n'étais pas boiteux, comment resterais tu, à moins d'être fou dans une ville où, en l'honneur de tes idées de liberté, le premier valet d'un Médicis peut te faire assommer sans qu'on y trouve à redire ?

Tebaldeo : J'aime ma mère Florence ; c'est pourquoi je reste chez elle. Je sais qu'un citoyen peut être assassiné en plein jour et en pleine rue, selon le caprice de ceux qui la gouvernent ; c'est pourquoi je porte un stylet à ma ceinture.

  • Comédies et proverbes, Alfred de Musset, éd. Bibliothèque Charpentier, 1892, partie Lorenzaccio, acte II, scène 2, p. 54-55 (lire en ligne)


La marquise (seule) : Que tu es belle, Florence mais que tu es triste !

  • Comédies et proverbes, Alfred de Musset, éd. Bibliothèque Charpentier, 1892, partie Lorenzaccio, acte II, scène 3, p. 62 (lire en ligne)


Un étudiant : Puisque les grands seigneurs n'ont que des langues, ayons des bras. Holà! les boules ! Les boules ! Citoyens de Florence, ne laissons pas élire un duc sans voter.
Un soldat: Vous n'aurez pas les boules ; retirez-vous.
Un étudiant: Citoyens, venez ici ; on méconnait vos droits on insulte le peuple.
Un grand tumulte

  • Comédies et proverbes, Alfred de Musset, éd. Bibliothèque Charpentier, 1892, partie Lorenzaccio, acte V, scène 6, p. 187 (lire en ligne)

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A Florence, les mœurs depuis trois cents ans sont épicuriennes ; on ne s'inquiète ni de ses enfants, ni de ses parents, ni de personne ; on aime à causer et à flâner, on est spirituel et égoïste.
  • Voyage en Italie. Florence et Venise, Hippolyte Taine, éd. Hachette, 1898, p. 95