Ernestine Gwet Bell

Ernestine Gwet Bell, née le 13 août 1953 à Sackbayémé au Cameroun, est gynécologue obstétricienne. Pionnière de la fécondation in vitro en Afrique subsaharienne, elle est à l'origine de la naissance du premier bébé-éprouvette camerounais en 1998.

Citations

avec les avancées scientifiques nous pouvons redonner le sourire aux couples qui l'avaient perdu. Mais nous ne faisons pas d'alchimie, car tout ce que nous utilisons provient des parents.

(fr) « Cameroun: Ernestine Gwet Bell, la mécanicienne des embryons », Ernestine Gwet Bell, citée par Marion Obam, www.allafrica.com, 29 août 2007 (lire en ligne)

Il faut bien comprendre comment un tel bébé est conçu. Il est exactement le fruit de la rencontre des gamètes de ses parents : un spermatozoïde du père et un ovule de la mère. Il n y a rien d’artificiel ; l’équipe médicale ne sert que de facilitatrice en permettant la rencontre de ces gamètes.

(fr) « Dr Ernestine Gwet Bell, à l’origine du premier bébé né in vitro de l’Afrique centrale », Ernestine Gwet Bell, citée par Abdoulaye Diarra, www.info-afrique.com, 26 décembre 2012 (lire en ligne)

Je pense aussi que ma génération a bénéficié du travail des annéés soixante dix. Il fallait juste continué le travail. J’ai opté pour le féminisme positif et doux.

Ernestine Gwet Bell sur les difficultés rencontrées au cours de son parcours en tant que femme

« Dr Gwet Bell Ernestine, Voie et voix des bébés qui tardent à venir... », Hildegarde Lobe, Le Pas Féminin, nº 17, 2015, p. 27

Les femmes doivent apprendre à s’aimer et arrêter de se faire une ‘fausse concurrence’. J’ai peu d’admiration pour les femmes qui prétendent éviter les autres à cause ‘des intrigues des femmes’. Ce n’est pas original. Il faut trouver chez tous les êtres humains et particulièrement les femmes des choses positives qui poussent à les aimer et à vivre en paix. Une fois ces relations positives obtenues le reste devient facile.

Avis du Dr Ernestine Gwet Bell sur l’entente entre les femmes

« Dr Gwet Bell Ernestine, Voie et voix des bébés qui tardent à venir... », Hildegarde Lobe, Le Pas Féminin, nº 17, 2015, p. 27

Il faut continuer de promouvoir la formation des filles. Les parents, les associations doivent aussi insister sur le leadership féminin. La formation ne doit pas se limiter à l’école car l’école hélas ne donne pas les solutions aux handicaps des femmes et à leur fragilité si particulière. Une fois ces outils en mains, les femmes elles-même doivent oser dans tous les domaines et continuer à cultiver une certaine solidarité. L’Etat aussi doit continuer à jouer un rôle majeur dans la promotion de la femme et de la jeune fille...