Commerce
Apparence
Le commerce désigne l'activité d'achat et de revente de biens et de services dans un but lucratif.
Richard Cantillon
[modifier]L'entrepreneur paye au fermier un prix certain pour ses denrées afin d'en tirer sur le marché en ville un prix incertain ; ce dernier doit permettre le défraiement des frais de transport et laisser à l'entrepreneur un profit pour son entreprise.
- (fr) La Ville consume plus de la moitié des denrées du Fermier. Il les y porte au marché, ou il les vend au Marché du plus prochain bourg, ou bien quelques-uns s’érigent en Entrepreneurs pour faire ce transport. Ceux-ci s’obligent de païer au Fermier un prix certain de ses denrées, qui est celui du Marché du jour, pour en tirer dans la Ville un prix incertain, qui doit néanmoins les défraïer des frais de la voiture, & leur laisser un profit pour leur entreprise
- Reformulation du texte original
- (fr) Essai sur la nature du commerce en général, Richard Cantillon, éd. Fletcher Cycles, 1755, chap. XIII, p. 63 et 64 (texte intégral sur Wikisource)
La vraie grandeur pour une nation, la vraie gloire selon les économistes, c'est de vendre aux empires voisins plus de culottes qu'on n'en achète d'eux.
- Théorie des quatre mouvements et des destinées générales (1808), Charles Fourier, éd. Leipzig, 1808, p. 378
J'interdis aux marchands de vanter trop leurs marchandises. Car ils se font vite pédagogues et t'enseignent comme but ce qui n'est par essence qu'un moyen, et te trompant ainsi sur la route à suivre les voilà bientôt qui te dégradent, car si leur musique est vulgaire ils te fabriquent pour te la vendre une âme vulgaire. Or, s'il est bon que les objets soient fondés pour servir les hommes il serait monstrueux que les hommes fussent fondés pour servir de poubelles aux objets.
- Citadelle, Antoine de Saint-Exupéry, éd. Gallimard, coll. « La Pléiade », 1953, chap. LXXI, p. 679