Athènes
Apparence
Athènes est la capitale de la Grèce. La cité antique connut au Ve siècle av. J.-C. son apogée culturelle, intellectuelle, politique et militaire.
Thucydide
[modifier][À] supposer que Sparte soit dévastée et que seuls subsistent les sanctuaires et les fondations de ses édifices, les générations qui viendraient dans un lointain futur douteraient fort, je pense, que sa puissance réelle eût été à la hauteur de son prestigieux souvenir. […] Qu’Athènes en revanche vienne à subir le même sort, le spectacle qu’offriraient les vestiges de cette ville ferait croire que sa puissance était double de ce qu’elle est en réalité.
- La Guerre du Péloponnèse, Thucydide (trad. Denis Roussel), éd. Gallimard, coll. « Folio/Classique », 2000 (ISBN 978-2-07-040068-3), I, 10, p. 41
[J’]affirme que notre cité dans son ensemble est pour la Grèce une éducatrice.
- Extrait de l’oraison funèbre prononcée par Périclès à la fin de la première année de la Guerre du Péloponnèse.
- La Guerre du Péloponnèse, Thucydide (trad. Denis Roussel), éd. Gallimard, coll. « Folio/Classique », 2000 (ISBN 978-2-07-040068-3), II, 41, p. 156
Marguerite Yourcenar
[modifier]Athènes restait l’étape préférée ; je m’émervellais que sa beauté dépendît si peu des souvenirs, les miens propres ou ceux de l’histoire ; cette ville semblait nouvelle chaque matin. […] Oui, Athènes restait belle, et je ne regrettais pas d’avoir imposé à ma vie des disciplines grecques. Tout ce qui en nous est humain, ordonné et lucide nous vient d’elles. Mais il m’arrivait de me dire que le sérieux un peu lourd de Rome, son sens de la continuité, son goût du concret, avaient été nécessaires pour transformer en réalité ce qui restait en Grèce une admirable vue de l’esprit, un bel élan de l’âme.
- Mémoires d’Hadrien, Marguerite Yourcenar, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1992 (ISBN 2-07-036921-8), partie Disciplina augusta, p. 234 ; 241-242