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Antoinette Peské

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.

Antoinette Peské, née le à Paris et morte le dans la même ville, est une romancière française.

Citations

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Elle était d'avis, comme moi, que ce qu'on détestait, il faillait non pas l'éloigner de soi par le geste ou la pensée, mais le supprimer radicalement, et ce qu'on aimait, afin d'être sûr de n'en pas être séparé, mieux valait le dévorer plutôt qu'essayer de l'étreindre dans ses bras ou dans sa main.
  • La Boîte en os, Antoinette Peské, éd. Phébus,, 1984, p. 36


Je m'imaginais que l'amour permettait l'union la plus complète des âmes et des coeurs, union que ne pouvait réaliser à elle seule l'amitié. Je me suis aperçu, quand j'aimai, que la prétendue fusion des corps était cause souvent, sinon toujours, de l'éloignement des coeurs et des âmes. Toutefois, avant cette époque, aimer et être aimé c'était pour moi atteindre la plus haute cime du contentement humain, et puis, ne pouvant redescendre, mourir aspiré par le vide !
  • La Boîte en os, Antoinette Peské, éd. Phébus,, 1984, p. 74


J'avais beau la tenir dans mes bras, la serrer sur ma poitrine à l'écraser, son corps était toujours un corps à côté de mon corps, son cerveau, un cerveau à côté de mon cerveau, son coeur, un coeur à côté de mon coeur. Et cela ne laissait pas de m'étonner. Ne pas pouvoir être un avec ce qu'on aime !
  • La Boîte en os, Antoinette Peské, éd. Phébus,, 1984, p. 91

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