Antoine Gombaud, chevalier de Méré
Apparence
Antoine Gombaud, chevalier de Méré est un écrivain français né dans le Poitou en 1607, mort le 29 décembre 1684.
Citations
[modifier]On n'est plus du monde quand on commence à le bien connoître; au moins le voyage est bien avancé devant que l'on sache le meilleur chemin.
- « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au XVIIe siècle », Sainte-Beuve, Revue des Deux Mondes, vol. T. 21 1848 (texte intégral sur Wikisource) (lire en ligne)
Comme la voix vient en chantant, et que l'on apprend à s'en bien servir quand on l'exerce sous un bon maître, l'esprit s'insinue et se communique insensiblement parmi les personnes qui l'ont bien fait. Il ne faut point douter que l'on en puisse acquérir, lorsqu'un habile homme s'en mêle.
- « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au XVIIe siècle », Sainte-Beuve, Revue des Deux Mondes, vol. T. 21 1848 (texte intégral sur Wikisource) (lire en ligne)
Ceux qui ont le cœur droit ont le sens de même, pour peu qu'ils en aient; et prenez garde que de certaines gens qui ont tant de plis et de replis dans le cœur n'ont jamais l'esprit juste : il y a toujours quelque faux jour qui leur donne de fausses vues.
- « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au XVIIe siècle », Sainte-Beuve, Revue des Deux Mondes, vol. T. 21 1848 (texte intégral sur Wikisource) (lire en ligne)
On ne sauroit avoir le goût trop délicat pour remarquer les vrais et les faux agrémens, et pour ne s'y pas tromper. Ce que j'entends par là, ce n'est pas être dégoûté comme un malade, mais juger bien de tout ce qui se présente, par je ne sais quel sentiment qui va plus vite, et quelquefois plus droit que les réflexions.
- « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au XVIIe siècle », Sainte-Beuve, Revue des Deux Mondes, vol. T. 21 1848 (texte intégral sur Wikisource) (lire en ligne)
Il faut, si l'on m'en croit, aller partout où mène le génie, sans autre division ni distinction que celle du bon sens.
- « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au XVIIe siècle », Sainte-Beuve, Revue des Deux Mondes, vol. T. 21 1848 (texte intégral sur Wikisource) (lire en ligne)
Celui qui croit que le personnage qu'il joue lui sied mal ne le sauroit bien jouer, et qui se défie d'avoir de la grâce ne l'a jamais bonne.
- « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au XVIIe siècle », Sainte-Beuve, Revue des Deux Mondes, vol. T. 21 1848 (texte intégral sur Wikisource) (lire en ligne)
Pour bien faire une chose, il ne suffit pas de la savoir, il faut s'y plaire, et ne s'en pas ennuyer.
- « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au XVIIe siècle », Sainte-Beuve, Revue des Deux Mondes, vol. T. 21 1848 (texte intégral sur Wikisource) (lire en ligne)
Ce qui languit ne réjouit pas, et quand on n'est touché de rien, quoiqu'on ne soit pas mort, on fait toujours semblant de l'être.
- « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au XVIIe siècle », Sainte-Beuve, Revue des Deux Mondes, vol. T. 21 1848 (texte intégral sur Wikisource) (lire en ligne)
La plupart des gens avancés en âge aiment bien à dire qu'ils ne sont plus bons à rien, pour insinuer que leur jeunesse étoit quelque chose de rare.
- « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au XVIIe siècle », Sainte-Beuve, Revue des Deux Mondes, vol. T. 21 1848 (texte intégral sur Wikisource) (lire en ligne)