Alfred Brendel
Apparence
Sir Alfred Brendel né le 5 janvier 1931 à Wiesenberg en Tchécoslovaquie, aujourd'hui en République tchèque, est un pianiste et poète autrichien.
Citations
[modifier]A Graz, après guerre, j'étais tombé sur un vieux texte dadaïste, L'Almanach Dada, dont la couverture représentait Beethoven avec une moustache une image que l'on retrouve d'ailleurs dans ce recueil. Ça a été une impression forte qui m'est restée. Comme m'est resté ce goût pour l'anarchisme joyeux de Dada, sa subversion à l'égard de l'ordre. Cela rejoint ce qu'ici, en Angleterre, on qualifie de nonsense et que l'on retrouve chez Edward Lear, ou même Shakespeare. J'aime le surgissement du grotesque dans la réalité.
- Propos recueillis par Florence Noiville
- « Alfred Brendel : "J'écris pour me surprendre moi-même" », Florence Noiville, Le Monde, 10 novembre 2005 (lire en ligne)
J'ai toujours joué les œuvres avec lesquelles j'avais l'impression que l'on pouvait passer une vie. Celles qui émettent sans cesse de nouvelles énergies. Qui vous rajeunissent. On devrait toujours se demander avec quelles œuvres on veut vivre.
- Propos recueillis par Florence Noiville.
- « Alfred Brendel : "J'écris pour me surprendre moi-même" », Florence Noiville, Le Monde, 10 novembre 2005 (lire en ligne)
La simultanéité des choses qui se contredisent est à mes yeux très importante. Je me méfie de tout ce qui est absolu. Il y a souvent plusieurs vérités et les tenants d'une vérité unique perdent, à mon sens, le contact avec le réel. Quant à moi, j'y ai souvent réfléchi, ce sont ces contradictions internes qui me maintiennent en vie. Il paraît que, sur les photos, cette tension est frappante. Si vous regardez mon visage en en cachant la moitié, vous constaterez qu'une moitié sourit et l'autre pas. Une aile blanche, l'autre noire...
- Propos recueillis par Florence Noiville.
- « Alfred Brendel : "J'écris pour me surprendre moi-même" », Florence Noiville, Le Monde, 10 novembre 2005 (lire en ligne)