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22/11/63

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.

22/11/63 (titre original : 11/22/63) est un roman de science-fiction, de Stephen King qui est paru le 8 novembre 2011 aux États-Unis et le 28 février 2013 en France. Sur fond de voyage dans le temps, le roman comporte une trame principale où le narrateur tente d'empêcher l'assassinat de Kennedy, et une trame secondaire, mais essentielle, sous la forme d'une histoire d'amour entre le narrateur et une jeune femme des années 1960.

Citations

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Le passé est tenace, il ne veut pas être changé.
  • 22/11/63, Stephen King (trad. Nadine Gassie), éd. Albin Michel, 2013  (ISBN 978-2-226-24694-3), p. 217


La vie prend des virages à 180 degrés, et quand ça arrive, c'est sur les chapeaux de roues qu'elle le fait.
  • 22/11/63, Stephen King (trad. Nadine Gassie), éd. Albin Michel, 2013  (ISBN 978-2-226-24694-3), p. 245


Nous ne savons jamais quelles vies nous influençons ou non, ni quand ni pourquoi. Du moins, pas avant que l'avenir n'ait submergé le présent. Nous l'apprenons quand il est trop tard.
  • 22/11/63, Stephen King (trad. Nadine Gassie), éd. Albin Michel, 2013  (ISBN 978-2-226-24694-3), p. 511


Elle prend ma main comme une femme en plein rêve. Elle est dans un rêve, et moi aussi. Comme tous les rêves délicieux, celui-ci sera bref… mais c'est de la brièveté que provient le délice, pas vrai ? (…) Sadie trébuche sur une chaise mais je me tiens prêt et je la rattrape facilement par le bras. — Désolée, je suis maladroite, laisse-t-elle échapper. — Vous l'avez toujours été, Sadie. C'est l'un de vos traits les plus attachants. Avant qu'elle puisse s'en étonner, je glisse mon bras autour de sa taille. Elle glisse le sien autour de la mienne, me regardant toujours dans les yeux. Les lumières miroitent sur ses joues et brillent dans ses yeux. Nous joignons nos mains, nos doigts se nouent naturellement, et pour moi les années se dérobent, comme un manteau étriqué et trop lourd quitterait mes épaules. (…) Elle parle d'une voix presque trop faible pour que je l’entende par dessus la musique, mais je l'entends - je l'ai toujours entendue. — Qui es-tu, George ? — Quelqu'un que tu as connu dans une autre vie, chérie. Alors la musique nous prend, la musique abolit les ans et nous dansons.
  • 22/11/63, Stephen King (trad. Nadine Gassie), éd. Albin Michel, 2013  (ISBN 978-2-226-24694-3), p. 930