Joseph Staline

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Joseph Staline, vers 1942.

Joseph (Iossif) Vissarionovitch Djougachvili (en russe Иосиф Виссарионович Джугашвили Prononciation ; en georgien იოსებ ბესარიონის ძე ჯუღაშვილი, translitération en latin Iosseb Bessarionis dze Djoughachvili), connu sous le nom de Joseph Staline (Иосиф Сталин), né à Gori le 18 décembre 1878 — officiellement le 21 décembre 1879 — et mort à Moscou le 5 mars 1953, est un révolutionnaire et homme d'État soviétique d'origine géorgienne. Il établit en Union soviétique un régime de dictature personnelle, période pendant laquelle les historiens lui attribuent, à des degrés divers, la responsabilité de la mort de 3 à plus de 20 millions de personnes.

Citations de Staline[modifier]

Seconde Guerre mondiale[modifier]

Cette guerre ne ressemble pas à celles du passé : quiconque occupe un territoire lui impose aussi son système social. Tout le monde impose son propre système aussi loin que son armée peut avancer. Il ne saurait en être autrement.
  • Les mutations de l'économie mondiale du début du XXe siècle aux années 1970, Laurent Carroué, Didier Collet, Claude Ruiz, éd. Éditions Bréal, 2005, p. 214


Vatican[modifier]

Le pape ? Combien de divisions ?
  • le 13 mai 1935 à Pierre Laval, lui proposant de faire preuve de diplomatie envers l'État du Vatican.
  • Le petit livre de - les grandes phrases, Gilles Guilleron, éd. First Editions, 2010, p. 117


Citations sur Staline[modifier]

Ce n'est pas Staline qui a créé l'appareil bureaucratique, c'est cet appareil qui a créé Staline à son image.
  • In Des pères du peuple au père des peuples - La Russie de 1825 à 1929, Trotsky cité par François-Xavier Coquin, éd. SEDES - Regards sur l'histoire, 1991, p. 422


la force de Staline a tourjours été non pas en lui, mais dans les bureaux
  • In Des pères du peuple au père des peuples - La Russie de 1825 à 1929, Trotsky cité par François-Xavier Coquin, éd. SEDES - Regards sur l'histoire, 1991, p. 422


... ne pas avoir fréquenté l'université - rapprochera par la suite Staline de ses compatriotes : il sera plus proche que d'autres d'une Russie en majeur partie analphabète, et sa vision schématique et simplificatrice du marxisme sera mieux perçue du pays que des discours plus savant et ou même trop brillants.
  • Des pères du peuple au père des peuples - La Russie de 1825 à 1929, François-Xavier Coquin, éd. SEDES - Regards sur l'histoire, 1991, p. 402


En 1922, Staline a déjà fait le plein des postes qui vont assurer sa domination. Encore ne faudrait-il pas se méprendre sur la nature de cette ascension : Staline ne faisait en réalité que collectionner des postes dont personne (ou presque) ne voulait, faute d'en avoir compris l'importance. Ces diverses fonctions administratives n'étaient nullement alléchantes pour les brillants intellectuels de la vieille garde léninienne et autres ténors partis, qui affectionnaient les feux de l'actualité et les grands débats oratoires, mais que rebutaient un travail administratif apparemment ingrat et fastidieux et, plus encore, la capacité de travail que chacun de ces postes exigeaient. C'est pourquoi personne n'avait disputé à Staline, en qui l'on persistait à voir un bureaucrate sans grande envergure, ces postes-clés qui vont lui servir de tremplin à l'heure où s'ouvre la succession de Lénine.
  • Des pères du peuple au père des peuples - La Russie de 1825 à 1929, François-Xavier Coquin, éd. SEDES - Regards sur l'histoire, 1991, p. 421


Lorsque Staline avait terminé un discours, tout le monde surveillait ses voisins du coin de l’œil pour ne pas être le premier à cesser d’applaudir.


Staline n'est pas le créateur de la tragédie russe, il n'en fut que l'expression.
  • Les confessions d'un homme en trop, Alexandre Zinoviev, éd. éditions Folio, 1991, p. 340


Voir aussi[modifier]

Voir le recueil de citations : Histoire de l'URSS sous Staline

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